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Picouly dénonce la disparition de la culture sur France TV

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12 juin 2013

Temps de lecture : 2 minutes
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Picouly dénonce la disparition de la culture sur France TV

Temps de lecture : 2 minutes

Au micro d’Europe 1 ce dimanche 9 juin, Daniel Picouly s’est montré très remonté à l’égard de son employeur, France Télévisions, l’accusant de pousser la culture « dans un grand précipice ».

« On a l’im­pres­sion que les émis­sions sont poussées de plus en plus loin [dans la grille, ndlr] et qu’elles finis­sent par som­br­er sans que per­son­ne ne s’en aperçoive. C’est une sorte de stratégie qui a été util­isée pour Tarata­ta et Les mots de minu­it. […] C’est une erreur de les avoir sup­primées de cette manière-là ! », a‑t-il protesté.

L’animateur pour­suit en se plaig­nant de la con­cur­rence mal gérée d’avec les chaînes privées : « Aujour­d’hui, il manque une réflex­ion sur les pro­grammes du ser­vice pub­lic. On veut quoi du ser­vice pub­lic ? Qu’il soit le chal­lenger des chaînes privées ? On est mort ! […] Qui peut me dire quelle est la mis­sion du ser­vice pub­lic ? Je ne vois pas quelle est la poli­tique du ser­vice pub­lic à l’é­gard de la cul­ture. Et je ne vois pas quelle est sa poli­tique télévi­suelle en général, donc ça m’embête ! »

« On nous demande de faire de l’au­di­ence, mais si j’ai les même con­tin­gences que le privé alors pourquoi y a‑t-il un ser­vice pub­lic ? s’est-il inter­rogé. […] S’il n’y a pas de pub­lic­ité, c’est que nor­male­ment on n’est pas régi par l’au­di­ence… Il est bien évi­dent qu’on ne met­tra jamais 1 mil­lion de per­son­nes devant une émis­sion lit­téraire. S’en remet­tre aux chiffres veut dire qu’on n’a pas de stratégie globale. »

Celui qui offi­cie aujourd’hui sur France Ô con­clut son coup de gueule en regret­tant tra­vailler « sur une chaîne que l’on ne con­nait même pas »…

Crédit pho­to : cap­ture d’écran vidéo Europe 1 via Dai­ly­mo­tion (DR)