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Libor : Le Wall Street Journal contraint de retirer un article

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22 octobre 2013

Temps de lecture : 2 minutes
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Libor : Le Wall Street Journal contraint de retirer un article

Temps de lecture : 2 minutes

Après la publication des noms de deux douzaines de traders ayant participé à la fraude du Libor – taux de référence des marchés interbancaires –, le Wall Street Journal a été sommé par le Serious Fraud Office (SFO), office britannique de lutte contre la délinquance financière, de retirer son papier.

C’est David Enrich, jour­nal­iste vedette du Wall Street Jour­nal, qui s’était procuré cette liste. Un arti­cle a été pub­lié sur la toile, aux États-Unis et en Asie, à ce sujet avant que le SFO ne rap­pelle à l’ordre le quo­ti­di­en améri­cain. « Ces noms ne devront pas être pub­liés en Angleterre et au Pays de Galles par le Wall Street Jour­nal ou par tout autre jour­nal, ni à la télévi­sion, ni sur Inter­net ou tout autre moyen, et toute pub­li­ca­tion Inter­net exis­tante doit être sup­primée », a demandé l’Office bri­tan­nique. Et le WSJ s’est plié à cette injonction.

Par­mi cette liste de fraudeurs, seuls trois peu­vent être pub­liés : ceux de Tom Hayes, Ter­ry Farr et James Gilmour, les trois opéra­teurs actuelle­ment inculpés par la jus­tice. Si le SFO veut garder le secret sur les autres, c’est parce qu’il envis­age une nou­velle série d’inculpations.

Mais pour le Dow Jones, le groupe pro­prié­taire du Wall Street Jour­nal, « cette injonc­tion est un grave affront con­tre la lib­erté de la presse » et beau­coup, à Wall Street, se plaig­nent des méth­odes bri­tan­niques.