Prenez une grande agence de presse nationale, tiens au hasard l’AFP. Ajoutez une des sociétés des GAFAM, au hasard toujours Google. Mélangez, mettez au four à feu doux, laissez refroidir et vous aurez un « Objectif Désinfox » qui mérite bien mal son nom.
La crise diplomatique entre l’Union européenne et la Biélorussie a pris une nouvelle ampleur au début du mois de novembre 2021.
Des changements à la télévision nationale allemande : Aline Abboud, d’origine libanaise et née à Berlin-Est en 1988, présente désormais le journal télévisé sur l’une des principales chaînes publiques outre-Rhin.
Nous avons présenté récemment le très intéressant film France de Bruno Dumont sur le journalisme spectacle. La réalité dépasse souvent la fiction avec cette histoire estivale allemande.
Cet été, les annonces des arrivées incessantes de clandestins à bord de bateaux d’O.N.G. sur les côtes européennes ont été discrètes. Pourtant, l’immigration clandestine a redoublé en mer Méditerranée.
Peu le savent, mais l’Union européenne — via son Parlement — subventionne les médias, pour « bien parler » non de l’Europe ou des Européens mais de la politique de l’UE. En France aussi quelques médias se sont partagés 4,5M€ en quelques années. Lesquels ? Poursuivez votre lecture.
Pour la plupart idéologiquement engagés en faveur du monde libéral libertaire, nombre de radios et d’émissions militent plus qu’elles n’informent. C’est le cas des émissions qui prétendent distinguer le vrai du faux. Un cas d’école avec l’émission « Désintox » de FranceInfo.
L’Observatoire du journalisme le soulignait récemment : à chaque crise migratoire aiguë, les médias de grand chemin mettent en avant un symbole de la détresse humaine pour faire accepter à l’opinion publique une immigration extra-européenne massive.
Mercredi 23 septembre 2020, la présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, a présenté aux médias et aux gouvernements des pays de l’Union européenne les grandes lignes du futur pacte européen sur la migration et l’asile. Comment les médias ont-ils présenté le texte ? Nous sommes partis à l’exploration…
Les faits relatés ne sont que quelques exemples, pris parmi d’autres, d’un récit ignoré de la crise migratoire qu’il faut plutôt appeler invasion migratoire. Un récit fait de drames humanitaires mais aussi de violence.
Dans la chronologie des événements, la narration du conflit diplomatique entre le Maroc et l’Espagne a vite laissé la place à la présentation d’un drame exclusivement humanitaire, avec des migrants victimes des frontières.
Bien que cette invasion soit plus qu’inamicale et contraire aux engagements du Maroc de contenir les départs clandestins de son pays, celle-ci a été traitée essentiellement sous l’angle humanitaire par les médias de grand chemin.