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François Rollin dénonce la « bien-pensance » qui règne dans les médias

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8 novembre 2016

Temps de lecture : 2 minutes
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François Rollin dénonce la « bien-pensance » qui règne dans les médias

Temps de lecture : 2 minutes

Invité sur le plateau d’« AcTualiTy » sur France 2 à l’occasion de la sortie de son nouveau spectacle, François Rollin est revenu sur son licenciement de France Inter l’année dernière, en profitant au passage pour dénoncer la pensée unique qui règne dans les médias.

« On se sent tous très sur­veil­lés par le poli­tique­ment cor­rect et la bien-pen­sance. Mon spec­ta­cle est une charge con­tre la bien-pen­sance, et elle me l’a fait pay­er assez cher. Il y a toute une série d’émis­sions où je suis tri­card, à France Inter notam­ment », a‑t-il rap­pelé. Bien évidem­ment, « on ne mar­que pas “pas assez bien-pen­sant” sur la feuille de licen­ciement ». Néan­moins, « un cer­tain nom­bre d’indices me le mon­tre », a‑t-il expliqué. A com­mencer par France Inter, où sa chronique n’avait pas été recon­duite à la ren­trée 2015. Pour lui, la sta­tion « a une ligne édi­to­ri­ale qui veut qu’on soit dans la com­pas­sion automa­tique, que dès que le nom de Marine Le Pen est pronon­cé on ait des vom­isse­ments. Moi je n’aime pas Marine Le Pen, je ne voterai pas pour elle, mais je n’ai pas des vom­isse­ments, je ne feins pas de m’é­vanouir quand on par­le d’elle. Et bien ça c’est pas assez. Pour France Inter ça veut dire que je suis un peu sym­pa­thisant nazi. »

En juin dernier, François Rollin avait déjà poussé un coup de gueule, s’es­ti­mant « viré comme un mal­pro­pre » par la direc­trice de l’époque, Lau­rence Bloch. Sur France 2, celui-ci a donc con­fir­mé que « la bien-pen­sance vous sus­pecte con­stam­ment de penser de tra­vers ». « Dès qu’on se met un peu à penser en lib­erté, dès qu’on a son pro­pre style, il y a toute une série d’in­sti­tu­tions qui ne veu­lent pas vous recevoir. Libéra­tion fait par­tie de ces jour­naux bien-pen­sants, et bien Libéra­tion me traite comme un salopard », a‑t-il ajouté.

En juil­let 2015, dans Le Monde, Rollin avait déjà expliqué qu’il avait été écarté car il n’é­tait « pas assez bien-pen­sant pour Patrick Cohen », le patron de la mati­nale, cou­tu­mi­er des listes noires de « cerveaux malades »…