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Finkielkraut : « ma tête est mise à prix dans toute la presse Pigasse »

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26 janvier 2016

Temps de lecture : 2 minutes
Accueil | Veille médias | Finkielkraut : « ma tête est mise à prix dans toute la presse Pigasse »

Finkielkraut : « ma tête est mise à prix dans toute la presse Pigasse »

Temps de lecture : 2 minutes

Récemment intronisé à l’Académie française, le philosophe Alain Finkielkraut est l’objet de critiques de plus en plus violentes de la part de nombreux médias.

Invité lun­di matin dans la mati­nale de France Inter, ce dernier a fustigé les médias hos­tiles à son intro­n­i­sa­tion : « Ma tête est mise à prix, sur tous les murs de la ville, dans ‘Libéra­tion’, et dans tout la presse Pigasse. » Il faut dire qu’en tant que pro­prié­taire du Monde (avec Pierre Bergé et Xavier Niel), de L’Obs, du Huff­in­g­ton Post et de Radio Nova, le ban­quier d’af­faires de la banque Lazard a en effet de quoi nuire.

De son côté, Finkielkraut estime, après l’épisode de l’émission « Des paroles et des actes » où il avait été pris à par­tie par une jeune femme proche des Indigènes de la République jeu­di dernier que « pour un dom­i­nant, j’ai la main molle, excusez-moi de vous le dire, j’en prends plein sur la fig­ure tous les qua­tre matins ». Et l’écrivain, qui ani­me une émis­sion sur France Cul­ture, de pour­suiv­re en expli­quant qu’« il y a une pen­sée qui était en état d’hégé­monie et qui ne […] sup­porte pas » de per­dre la main.

Traité de « néo-réac » par ces mêmes médias, Alain Finkielkraut pense que cela vient du fait qu’il « cri­tique la cul­ture de masse et l’ef­fon­drement de l’é­cole répub­li­caine ». En effet, « si vous résis­tez au présent, vous êtes un néo-réac ».

Revenant sur le cas de Matthieu Pigasse et sur son désir de « met­tre le feu », il estime que si « l’A­cadémie Française a été peut-être à un moment don­né l’in­sti­tu­tion de la bour­geoisie tri­om­phante », aujour­d’hui en revanche, « face à une nou­velle élite arro­gante et bar­bare, elle incar­ne avec son respect des formes et son amour de la belle langue la résis­tance de la civilisation ».

Voir notre infographie de Matthieu Pigasse