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De l’impartialité des journalistes pendant la campagne

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24 mai 2017

Temps de lecture : 2 minutes
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De l’impartialité des journalistes pendant la campagne

Temps de lecture : 2 minutes

Un fait relativement passé inaperçu mais qui mérite le détour : lors de l’entre-deux-tours, Sarah Frikh, collaboratrice de RTL, s’est permis d’insulter violemment Marion Maréchal-Le Pen sur le réseau social Snapchat.

Alors qu’elle regar­dait une inter­ven­tion de la jeune députée sur Europe 1, la jour­nal­iste a filmé une séquence la mon­trant devant sa télé et réagis­sant à l’en­tre­tien. On l’en­tend insul­ter la députée à plusieurs repris­es. « Con­nasse », « Je te déteste », « Va mourir », lance-t-elle.

La vidéo a rapi­de­ment été reprise sur les réseaux soci­aux, les inter­nautes dénonçant le manque évi­dent de neu­tral­ité de celle qui se présente, sur son compte Twit­ter, comme « jour­nal­iste à RTL ». Dans la foulée, la sta­tion a pré­cisé que Sarah Frikh n’é­tait pas une jour­nal­iste de la mai­son, mais sim­ple­ment une col­lab­o­ra­trice de l’émis­sion de Julien Courbet.

Ain­si, RTL s’est désol­i­darisée de ces pro­pos qu’elle « con­damne fer­me­ment, de même qu’elle con­damne les mes­sages injurieux pub­liés sur les réseaux soci­aux en réac­tion à ce pre­mier message ».

Une anec­dote, certes, mais qui en dit long sur la par­tial­ité des jour­nal­istes durant cette cam­pagne, et par­ti­c­ulière­ment durant l’en­tre-deux-tours. Dans le même reg­istre, Nathalie André, direc­trice des pro­grammes d’Europe 1, n’avait pas hésité à rem­plac­er sa pho­to de pro­fil Twit­ter par une image mon­trant Marine Le Pen bar­rée de la men­tion « #LeP­en­Non ».

Déon­tolo­gie, quand tu nous tiens…