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Condamnée pour ses frais de taxis, Agnès Saal est (déjà) de retour

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6 juillet 2016

Temps de lecture : 2 minutes
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Condamnée pour ses frais de taxis, Agnès Saal est (déjà) de retour

Temps de lecture : 2 minutes

Six mois à l’ombre, et c’est reparti. Écartée de la fonction publique après le scandale de ses 40 000 euros de frais de taxis, Agnès Saal, ancienne patronne de l’INA, a fait son retour au ministère de la Culture.

Tout sem­ble oublié. Mal­gré sa con­damna­tion par le tri­bunal de Créteil à 4 500 euros d’a­mende et par le tri­bunal de Paris à 3 000 euros d’a­mende et trois mois de prison avec sur­sis pour avoir abusé de la générosité du con­tribuable, la voilà qui « s’est remise dans les clous », selon la for­mule du min­istère de la Cul­ture. Restait une inter­ro­ga­tion : mais où recas­er l’an­ci­enne paria, aujour­d’hui pardonnée ?

D’après Le Monde, Agnès Saal sera désor­mais chargée de la dou­ble démarche de label­li­sa­tion « égal­ité pro­fes­sion­nelle » et « diver­sité ». Aupar­a­vant, cette tâche était con­fiée à une anci­enne direc­trice régionale des affaires cul­turelles. Un recasage en douceur à un poste on ne peut plus sym­bol­ique qu’on nous décrit comme « plutôt cohérent avec ses engage­ments antérieurs ».

Très vite, sur les réseaux soci­aux, les remar­ques ont fusé. Ce retour (et cette pro­mo­tion !) après seule­ment six mois de « puni­tion » est jugé « incom­préhen­si­ble », « inad­mis­si­ble » voire « irre­spectueux ».

Dans cette République qui promeut l’ex­em­plar­ité à chaque dis­cours, le retour de cette énar­que, offici­er de la légion d’hon­neur, après une affaire aus­si grave dans une France en crise n’a pas man­qué de faire grin­cer des dents. Vis­i­ble­ment, le copinage est une valeur plus forte que la ver­tu. On se sou­vient qu’en jan­vi­er, François Hol­lande, à qui la déci­sion reve­nait, avait décidé d’ex­clure Agnès Saal de la fonc­tion publique pen­dant 2 ans. S’ag­it-il d’une remise de peine ?