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Alain Weill prend (fermement) L’Express en main et veut renoncer au papier

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13 juin 2016

Temps de lecture : 2 minutes
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Alain Weill prend (fermement) L’Express en main et veut renoncer au papier

Temps de lecture : 2 minutes

Tout juste arrivé à la tête de SFR Media, Alain Weill veut affirmer son indépendance et son désir de réforme.

Face à la Société des jour­nal­istes de L’Ex­press le 2 juin dernier, ce dernier a annon­cé le départ du PDG de l’heb­do­madaire, Marc Laufer, homme de la « restruc­tura­tion et non du développe­ment ». Dans Chal­lenges, le groupe Altice de Patrick Drahi, désor­mais lié à Nex­tRa­dioTV, a expliqué que « Marc Laufer, à la demande d’Alain Weill, pilotera les act­ifs presse dans SFR Média pour assur­er le développe­ment des activ­ités presse au sein du grand pro­jet de con­ver­gence au sein de SFR ». Lorsque sa mis­sion sera ter­minée, il repren­dra ses pro­jets entre­pre­neuri­aux « comme il en avait con­venu avec Patrick Drahi ».

Christophe Bar­bi­er con­servera quant à lui ses fonc­tions à la tête de L’Ex­press, mais Weill, fon­da­teur et patron de Nex­tRa­dioTV, exige qu’il aban­donne désor­mais ses inter­ven­tions récur­rentes sur i>Télé pour rejoin­dre la chaîne de son groupe, BFMTV.

Par ailleurs, Alain Weill a affir­mé qu’il ne croy­ait plus à l’avenir du papi­er, qui représente pour­tant tou­jours la plus grosse part des revenus, et qu’il espérait faire bas­culer L’Ex­press dans le tout-numérique d’i­ci jan­vi­er 2017. Ques­tion­né par Chal­lenges, celui-ci a fait machine arrière. « Je n’ai jamais annon­cé que j’en­vis­ageais d’ar­rêter le papi­er à L’Ex­press », a‑t-il corrigé.

Cepen­dant, tout laisse à penser que son inter­ven­tion caté­gorique devant la SDJ a forte­ment déplu au sein du groupe Altice, brusqué par cette déci­sion uni­latérale. Prenant de vitesse sa hiérar­chie, Alain Weill souhaite ain­si mar­quer son autorité au sein du groupe. Bien­tôt, il lancera un comité de réflex­ion con­cer­nant l’avenir de L’Ex­press et son nou­veau posi­tion­nement stratégique, alors même que la nou­velle for­mule de l’heb­do­madaire date de seule­ment 3 mois.

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