Ojim.fr
Veille médias
Dossiers
Portraits
Infographies
Vidéos
Faire un don
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
Une France soumise : Claude Azzola épingle la police de la pensée dans les médias

L’article que vous allez lire est gratuit. Mais il a un coût. Un article revient à 50 €, un portrait à 100 €, un dossier à 400 €. Notre indépendance repose sur vos dons. Après déduction fiscale un don de 100 € revient à 34 €. Merci de votre soutien, sans lui nous disparaîtrions.

24 janvier 2017

Temps de lecture : 2 minutes
Accueil | Veille médias | Une France soumise : Claude Azzola épingle la police de la pensée dans les médias

Une France soumise : Claude Azzola épingle la police de la pensée dans les médias

Temps de lecture : 2 minutes

Georges Bensousssan avait dirigé en 2002 un ouvrage rassemblant les témoignages d’enseignants et de chefs d’établissements scolaires travaillant en banlieue : Les Territoires perdus de la République. Un nouvel ouvrage sous sa direction vient de sortir, Une France soumise, qui laisse la parole à des acteurs de terrain aux prises avec la montée de l’intégrisme religieux.

Par­mi les con­tri­bu­tions, Claude Azzo­la con­sacre un arti­cle à la « police de la pen­sée » présente notam­ment dans les médias. Comme plusieurs con­tribu­teurs de l’ouvrage, Claude Azzo­la a pris un pseu­do­nyme. Voilà qui est révéla­teur d’un cli­mat délétère en ce début d’année 2017.

Que nous dit Claude Azzo­la ? Sous cou­vert de dénon­cer des argu­ments racistes, des cam­pagnes médi­a­tiques de dén­i­gre­ment de per­son­nal­ités recon­nues ont été menées depuis quelques années. La méth­ode employée ? La cul­pa­bil­i­sa­tion-vic­tim­i­sa­tion. « En les oblig­eant à se défendre (de l’accusation de racisme), ils les empêchent de con­tre atta­quer ».

Claude Azzo­la cite la mise au pilori de Paul Yon­net, col­lab­o­ra­teur du Débat, par Lau­rent Jof­frin dans l’Obs après que le soci­o­logue ait analysé et dénon­cé de la nature d’un cer­tain antiracisme.

C’est aus­si une « mini cabale parisi­enne, large­ment orchestrée par Edwy Plenel» à l’encontre de Pierre-André Taguieff, sus­pec­té de « quelque secrète com­plai­sance avec la nou­velle droite ». C’est enfin Le Monde qui accuse en 2015 Georges Ben­sous­san d’avoir mul­ti­plié les « déc­la­ra­tions hors lim­ites » au sujet de l’antisémitisme dans une par­tie de la société française.

Un dernier témoignage édifiant :

« L’abêtissement de masse auquel a con­duit ce que Bruck­n­er appelle un “antiracisme de pacotille” éclaire le pro­pos de ce jour­nal­iste du Nou­v­el Obser­va­teur (devenu l’Obs), Nico­las Cha­puis qui, en 2012, après l’annonce de la traque du tueur de Mon­tauban et de Toulouse, écrivait sur Twit­ter en apprenant qu’il se nom­mait Mohamed Mer­ah : “Putain, je suis dégouté que ce ne soit pas un nazi….

Une France soumise. Sous la direc­tion de Georges Ben­sous­san. Albin Michel (2017)