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Un nouveau directeur de la rédaction pour Libération

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27 juillet 2013

Temps de lecture : 2 minutes
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Un nouveau directeur de la rédaction pour Libération

Temps de lecture : 2 minutes

Le personnel de Libération a voté jeudi 25 juillet l’arrivée de Fabrice Rousselot à la direction de la rédaction en remplacement de Nicolas Demorand qui cumulait cette fonction avec celles de président du directoire et directeur de la publication.

« Libération perd la tête : il transforme en information une rumeur sur Fabius en prétendant démentir une non-information de Mediapart

« Libéra­tion perd la tête : il trans­forme en infor­ma­tion une rumeur sur Fabius en pré­ten­dant démen­tir une non-infor­ma­tion de Mediapart »

Depuis son arrivée à Libéra­tion en mars 2011, Nico­las Demor­and a été plusieurs fois con­testé pour le choix de ses unes, « Casse-toi, riche con ! » le 10 sep­tem­bre 2012 con­cer­nant le pro­jet d’exil brux­el­lois de Bernard Arnault, mais surtout « Affaire Cahuzac : le cauchemar con­tin­ue » où le quo­ti­di­en reve­nait sur « une piste explorée par Medi­a­part » (mais jamais pub­liée) selon laque­lle le min­istre des Affaires étrangères Lau­rent Fabius pos­séderait lui aus­si un compte ban­caire illé­gal à l’étranger. Cette une avait provo­qué la sidéra­tion d’Edwy Plenel qui avait twet­té : « Libéra­tion perd la tête : il trans­forme en infor­ma­tion une rumeur sur Fabius en pré­ten­dant démen­tir une non-infor­ma­tion de Medi­a­part ». La Société Civile des Per­son­nels de Libéra­tion (SCPL) avait dénon­cé une « faute déon­tologique grave ». « Cet épisode dom­mage­able à l’image de Libéra­tion engage la respon­s­abil­ité de Nico­las Demor­and » et « illus­tre une nou­velle fois la mau­vaise gou­ver­nance du jour­nal » écrivait-elle dans un com­mu­niqué, en insis­tant sur la néces­sité d’une élec­tion d’un directeur de la rédac­tion de plein droit, « en ver­tu des statuts de l’entreprise, réclamée depuis le 19 mars par 94% de l’équipe ». Demor­and avait du présen­ter ses excuses.

La une sur Bernard Arnault avait entrainé le blocage des pub­lic­ités du groupe (Dior, Ken­zo, Givenchi, Louis Vuit­ton), prou­vant au pas­sage qu’une presse vivant de la pub­lic­ité n’était pas libre de ses mou­ve­ments. Ceci, ajouté à une chute ver­tig­ineuse des ventes, avait placé Libéra­tion dans une sit­u­a­tion incon­fort­able. Le nou­veau directeur de la rédac­tion a aujourd’hui la lourde tache de relancer le jour­nal mori­bond et de paci­fi­er les rela­tions entre la rédac­tion et la direction.

Voir aussi : Alerte rouge pour la PQN alors que Libération s’effondre