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<span class="dquo">«</span> Un changement de journalisme est inévitable »

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6 décembre 2012

Temps de lecture : 2 minutes
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« Un changement de journalisme est inévitable »

Temps de lecture : 2 minutes

Les internautes ne remplaceront pas les journalistes : telle est une des conclusions d’une étude du Tow Center for Digital Journalism, de l’université de Columbia (États-Unis), présentée le 27 novembre dernier, sous le titre : « le journalisme post-industriel. S’adapter au présent ».

Les trois auteurs, Emi­ly Bell, direc­trice du cen­tre de recherche, C.W. Ander­son et Clay Shirky, com­men­cent par un con­stat : « il est impos­si­ble de préserv­er ou de rétablir une forme de jour­nal­isme, sem­blable à celui des cinquante dernières années ». Avec l’ex­plo­sion de l’in­for­ma­tion et le développe­ment des réseaux soci­aux, « un change­ment de jour­nal­isme est inévitable ».

En effet, « pour beau­coup d’événe­ments impor­tants, il est de plus en plus prob­a­ble que l’in­for­ma­tion brute soit pro­duite par un net-citoyen et non par un jour­nal­iste pro­fes­sion­nel », esti­ment ces trois analystes.

Cepen­dant, con­tin­u­ent-ils, « le jour­nal­iste n’a pas été rem­placé. Il a été déplacé, plus haut dans la chaîne édi­to­ri­ale, quit­tant son rôle ini­tial d’ob­ser­va­teur pour un rôle de véri­fi­ca­tion et d’in­ter­pré­ta­tion, don­nant du sens aux textes, aux sons et aux vidéos brutes, pro­duites par le pub­lic ».

Et les auteurs de cette étude d’appeler les écoles de jour­nal­isme à pren­dre en compte cette évo­lu­tion et à mod­i­fi­er leurs for­ma­tions, parce qu’il y a «une place pour l’analyse minu­tieuse et détail­lée, faite par des ini­tiés ».

Source : Tow Cen­ter for Dig­i­tal Jour­nal­ism. Crédit pho­to : cap­ture d’écran towcenter.org