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Rue89 quitte le Spiil « contraint et forcé »

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4 janvier 2013

Temps de lecture : 2 minutes
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Rue89 quitte le Spiil « contraint et forcé »

Temps de lecture : 2 minutes

Rue89 commence son année 2013 en respectant les bonnes résolutions… de son actionnaire ! Ce mercredi 2 janvier, le média en ligne nettement marqué à gauche a fait part dans un communiqué de sa décision de quitter le Syndicat de la presse indépendance d’information en ligne (Spiil), syndicat qu’il avait contribué à fonder il y a plus de trois ans.

En cause, le « man­i­feste du Spi­il pour un nou­v­el écosys­tème de la presse », pub­lié en octo­bre 2012, qui pro­po­sait notam­ment « la sup­pres­sion en trois ans des aides directes à la presse ». Un sys­tème dont béné­fi­cie… Le Nou­v­el Obser­va­teur, action­naire à 100% de Rue89.

Selon Rue89, cette déci­sion, prise par Claude Per­driel, patron du Nou­v­el Obser­va­teur, l’a été « afin de met­tre en cohérence la représen­ta­tion des titres du groupe dans les organ­i­sa­tions pro­fes­sion­nelles ». Mais pour Daniel Schnei­der­mann d’@rrêt sur images (l’un des mem­bres fon­da­teur du Spi­il), ce choix « con­traint et for­cé » est le signe que « les (…) médias tra­di­tion­nels lui rap­pel­lent aujour­d’hui qu’au fond, dans l’âme d’un jour­nal, l’ac­tion­nar­i­at con­tin­ue de compter au moins autant que le support ».

Et ce dernier de cri­ti­quer indi­recte­ment le mod­èle économique de Rue89, appuyé sur le Nou­v­el Obs : « plus de cinq ans après la créa­tion de nou­veaux médias inter­net indépen­dants, il faut bien con­stater qu’un seul mode de finance­ment garan­tit l’indépen­dance totale : l’achat ou l’abon­nement par les inter­nautes, lecteurs, spec­ta­teurs, et eux seuls, au détri­ment de tout finance­ment pub­lic­i­taire et de toute sub­ven­tion directe — le vieux mod­èle Canard Enchaîné, en somme. »