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Royal, « l’emmerdeuse » : insulte ou compliment ?

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3 juillet 2014

Temps de lecture : 2 minutes
Accueil | Veille médias | Royal, « l’emmerdeuse » : insulte ou compliment ?

Royal, « l’emmerdeuse » : insulte ou compliment ?

Temps de lecture : 2 minutes

« L’emmerdeuse » : compliment ou insulte ? La Une de L’Express fait réagir jusqu’au sommet de l’État. Interrogé à ce sujet par Jean-Jacques Bourdin, Manuel Valls s’est avoué choqué. « Je ne suis pas sûr qu’on retrouve cette même Une à l’égard d’un homme, d’un responsable public » a déclaré le premier ministre, ajoutant même « c’est dégradant. C’est dégradant pour notre vie politique ».

Faux répond Christophe Bar­bi­er, dans une vidéo et un édi­to­r­i­al mis en ligne moins de deux heures après la fin de l’émis­sion : « une cou­ver­ture titrée “L’emmerdeur” a été con­sacrée à François Bay­rou par Le Point. Quant à Mar­i­anne, la liste des qual­i­fi­cat­ifs employés à l’é­gard de Nico­las Sarkozy relègue “L’emmerdeuse” au rang de mot doux… L’Ex­press n’a pas ménagé François Hol­lande en le qual­i­fi­ant de “Mon­sieur Faible”, ni son prédécesseur en se deman­dant, tou­jours en Une, “pourquoi il sus­cite la haine”, ni les femmes de droite, telle Chris­tine Lagarde, inter­pel­lée en octo­bre 2007 sous le voca­ble “potiche ou for­tiche ? ».

Pour le patron de L’Ex­press, « traiter quelqu’un d’ ”emmerdeur”, c’est lui recon­naître une cer­taine effi­cac­ité, certes agaçante, mais qui ne peut laiss­er indif­férent ». Con­clu­sion de sa plaidoirie en défense : « ne peut-on sor­tir de la vie politi­co-médi­a­tique asep­tisée, sclérosée, et par­ler par­fois avec la fran­chise rob­o­ra­tive, la rudesse authen­tique des Français de la rue ? »

Au vu du par­cours de Christophe Bar­bi­er, arché­type du jour­nal­iste du sys­tème, « pur spéci­men de libéral-lib­er­taire », on est en droit de douter de sa sincérité… Quant au « Français de la rue » évo­qué, il est fort pos­si­ble, que sa « fran­chise » soit, quant à elle, un peu plus « rob­o­ra­tive » que celle du patron de L’Ex­press

Source : L’Ex­press