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Rémy Pflimlin recadre les producteurs indépendants

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8 décembre 2012

Temps de lecture : 2 minutes
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Rémy Pflimlin recadre les producteurs indépendants

Temps de lecture : 2 minutes

Avec son projet de « Grand Soir 3 » calqué sur le « 12/13 » et le « 19/20 » pour 2013, Remy Pflimlin s’est attiré les foudres des producteurs indépendants.

En effet, ce pro­jet présen­té par le directeur de France Télévi­sions se ferait aux dépens du sec­ond film du jeu­di soir. « Quelques semaines après des attaques répétées sur les investisse­ments dans la créa­tion, c’est main­tenant l’ex­po­si­tion des œuvres qui est visée. Ce ne sont pas les promess­es vagues sur le redé­ploiement de la case du lun­di soir qui pour­ront calmer la mon­tée de la colère du monde de la créa­tion et mod­i­fi­er l’im­pres­sion désas­treuse d’un pas­sage en force provo­qué par les déci­sions du prési­dent de France Télévi­sions », a protesté le Syn­di­cat de pro­duc­teurs Indépen­dants (SPI).

Et le prin­ci­pal accusé de se défendre : « Alors que des emplois directs et indi­rects sont en ques­tion, et que je dois pren­dre des déci­sions lour­des de con­séquences pour nos chaînes, qual­i­fi­er celles-ci de jeu est inac­cept­able et irre­spon­s­able. Notre pays tra­verse une crise d’une rare ampleur, qui touche tous les Français et implique que les entre­pris­es publiques con­tribuent le plus pos­si­ble à l’ef­fort de redresse­ment des comptes publics. Pour ma part, j’ai résol­u­ment engagé France Télévi­sions dans ce chemin, après avoir porté les engage­ments du groupe dans la créa­tion à un niveau inédit, soit 480 mil­lions d’euros. »

Alors qu’il doit pren­dre en compte les économies que France Télévi­sions va devoir réalis­er, Rémy Pflim­lin déclare s’être « engagé à préserv­er en 2013 l’essen­tiel de nos investisse­ments dans les pro­grammes de créa­tion audio­vi­suelle et ciné­matographique, et même la total­ité de ce qui était prévu dans le doc­u­men­taire. Alors que la représen­ta­tion nationale envis­age, mal­gré la sit­u­a­tion économique, de deman­der aux Français une con­tri­bu­tion sup­plé­men­taire à l’au­dio­vi­suel pub­lic [une rede­vance à 131 euros, NDLR], les représen­tants des pro­duc­teurs seraient mieux inspirés de dépass­er leurs intérêts par­ti­c­uliers au prof­it de l’in­térêt général ».

Le SPI, qui déplo­rait « l’absence de dia­logue », a désor­mais sa réponse. La ques­tion sera tranchée prochaine­ment avec le min­istère de la Culture.

Crédit pho­to : jean-louis zim­mer­mann via Flickr (cc)