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Raymond Redding croit en l’avenir de la presse écrite

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28 avril 2013

Temps de lecture : 2 minutes
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Raymond Redding croit en l’avenir de la presse écrite

Temps de lecture : 2 minutes

Le médiateur du conflit entre Presstalis et le syndicat du livre, Raymond Redding, était ce mercredi 24 avril l’invité du « Buzz média Orange-Le Figaro ».

Revenant sur l’affaire qui a opposé durant des mois le dis­trib­u­teur Presstal­is aux syn­di­cats (voir notre dossier sur le sujet), le médi­a­teur Red­ding a estimé que « des actes de courage ont été fait par les deux par­ties ». Pour ce dernier, nom­mé par le gou­verne­ment pour la réso­lu­tion du con­flit, l’État s’est beau­coup impliqué dans l’affaire et « en févri­er 2013 tout le monde avait con­science que c’é­tait la survie de la presse qui était en jeu et non pas seule­ment la survie de Presstalis ».

À pro­pos de la survie de la presse papi­er et de l’écrit, Red­ding est caté­gorique : l’écrit a encore sa place dans l’avenir. « Depuis 50 ans, le sup­port écrit était assez sta­ble et sans véri­ta­ble con­cur­rence. Main­tenant, le monde dig­i­tal boule­verse les économies », a‑t-il jugé avant d’affirmer croire à « l’avenir du sup­port papi­er car notre société a été bâtie depuis 500 ans sur ce sup­port. On ne change pas aus­si rapi­de­ment les habitudes. »

Aus­si, « le sup­port écrit à une valeur pro­pre qui va aug­menter encore avec le temps. Par­al­lèle­ment, son coût va aus­si aug­menter. » À côté de cela, « sur le Net vous avez de l’in­for­ma­tion en per­ma­nence et qua­si­ment gra­tu­ite­ment ». « Mais, ce qui est impor­tant est encore écrit sur papi­er », a‑t-il avancé.

Reste à suiv­re l’évolution du pas­sage au numérique et de la survie du papi­er. Ray­mond Red­ding suiv­ra cela de près, c’est cer­tain, mais con­cer­nant Presstal­is, sa mis­sion est bel et bien « ter­minée ».

Crédit pho­to : ffap.net (DR)