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Quand les LGBT dictent leurs exigences langagières à la presse

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27 juin 2014

Temps de lecture : 2 minutes
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Quand les LGBT dictent leurs exigences langagières à la presse

Temps de lecture : 2 minutes

L’Association des Journalistes LGBT vient de lancer son kit « Informer sans discriminer » à l’attention de la profession.

L’AJL, qui se veut représen­ta­tive des jour­nal­istes « les­bi­ennes, gays, bisex­uels et trans­sex­uels », est née au print­emps 2013 dans le con­texte des grandes man­i­fes­ta­tions con­tre la dénat­u­ra­tion du mariage. À l’époque, il s’agis­sait de chang­er le dis­cours médi­a­tique qui, selon elle, dén­i­grait les LGBT. Aus­si, provo­ca­tion suprême, les médias osaient don­ner la parole aux opposants, « comme si les pro­pos à car­ac­tère homo­phobe n’é­taient qu’une sim­ple opin­ion et non un délit »…

Aujour­d’hui, l’A­JL revient avec son kit de savoir-dire pour les jour­nal­istes. Ain­si, il ne con­vient plus d’« avouer » son homo­sex­u­al­ité mais de l’« annon­cer ». On ne dit plus « une femme qui préfère les femmes » mais une « les­bi­enne ». Défense d’u­tilis­er le terme « change­ment de sexe » ; lui préfér­er « tran­si­tion de genre ».

Enfin, entres autres sub­til­ités lan­gag­ières, il ne faut plus dire « Gay pride » mais « Marche des Fiertés ». De quoi ravir tous les jour­nal­istes qui man­quent de place pour leurs titres… « Loin de nous l’idée de nous ériger en censeur-se‑s”, prévi­en­nent-ils. Ce kit ne se veut pas don­neur de leçons et ne doit pas être inter­prété en ce sens. Certes le ton peut par­fois s’avér­er pre­scrip­teur (“préférons”, “à pro­scrire” etc.). Libre aux médias de suiv­re ces “con­seils pra­tiques », a con­clu l’as­so­ci­a­tion. Trop généreux…