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Publicité : la grande distribution ne devrait pas passer sur le petit écran

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21 octobre 2013

Temps de lecture : 2 minutes
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Publicité : la grande distribution ne devrait pas passer sur le petit écran

Temps de lecture : 2 minutes

Le gouvernement était en pleine réflexion sur l’ouverture, ou non, des secteurs publicitaires interdits à la télévision.

Il s’agissait notam­ment du milieu de la grande dis­tri­b­u­tion (qui ne peut actuelle­ment pas van­ter les mérites de ses offres pro­mo­tion­nelles sur le petit écran) et le ciné­ma (qui ne peut pas y annon­cer la sor­tie des films pro­jetés). Jusqu’à présent, ces deux secteurs dis­po­saient de la radio et de la presse écrite pour assur­er leur pro­mo­tion. Mais le gou­verne­ment s’est penché sur un pro­jet d’ouverture des espaces pub­lic­i­taires télévisés à ces secteurs.

À l’annonce de la prob­a­ble déci­sion de la min­istre de la Cul­ture, Aurélie Fil­ip­pet­ti, de ne pas chang­er les règles, la presse quo­ti­di­enne régionale est soulagée. « L’É­tat doit rester vig­i­lant et nous soutenir », a expliqué Jean Vians­son-Pon­té, prési­dent du Syn­di­cat de la presse quo­ti­di­enne régionale (SPQR), au Figaro, con­fi­ant qu’il reste « très atten­tifs à ce dossier ». « Nous sommes en plein effet ciseaux : nos revenus bais­sent alors que le coût de la trans­for­ma­tion de notre indus­trie va encore aug­menter », prévient-il.

La PQR, qui est con­fron­tée à la baisse de ses ventes ain­si qu’à la chute des recettes pub­lic­i­taires, peut donc souf­fler. Chaque jour en France, 5,1 mil­lions d’ex­em­plaires de PQR sont ven­dus pour une audi­ence de 18,8 mil­lions de lecteurs. Le secteur demeure mal­gré tout en crise, comme le prou­ve entre autres la sit­u­a­tion qui sévit au sein du Groupe Her­sant Média.

Crédit pho­to : DR