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Prison ferme pour trois journalistes étrangers en Égypte

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25 juin 2014

Temps de lecture : 2 minutes
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Prison ferme pour trois journalistes étrangers en Égypte

Temps de lecture : 2 minutes

Jugés ce lundi en Égypte pour soutien aux islamistes, trois journalistes d’Al-Jazeera ont écopé de peines de prison allant de 7 à 10 ans.

L’Aus­tralien Peter Greste et l’É­gyp­to-cana­di­en Mohamed Fadel Fah­my, chef de bureau de la chaîne qatarie avant qu’elle ne soit inter­dite en Égypte, ont tout deux été con­damnés à 7 ans de prison. L’Égyptien Baher Mohamed à 10 ans. Trois autres jour­nal­istes étrangers, jugés par con­tu­mace, ont égale­ment été con­damnés à une peine de 10 ans de prison.

Le nou­veau pou­voir égyp­tien, instal­lé suite au ren­verse­ment de l’is­lamiste Mohamed Mor­si, con­sid­ère en effet qu’Al-Jazeera est le porte-voix du Qatar voué au sou­tien des islamistes. « Il n’y a aucune jus­ti­fi­ca­tion à la déten­tion de nos trois col­lègues. Les avoir gardés en déten­tion 177 jours est une honte. Les con­damn­er défie la logique, le bon sens et toute apparence de jus­tice », a estimé la chaîne.

« C’est un ver­dict désas­treux pour ces hommes et leurs familles et un jour noir pour la lib­erté de la presse en Égypte », a réa­gi, de son côté, Amnesty Inter­na­tion­al. Andrew Greste, le frère de l’Aus­tralien Peter Greste (qui avait reçu plusieurs prix pres­tigieux), s’est dit « dévasté » à l’AFP. « C’est dur de trou­ver les mots pour décrire ce que nous ressen­tons. Ce n’est vrai­ment pas ce que nous atten­dions, nous espéri­ons un acquit­te­ment », a‑t-il poursuivi.

Pour l’heure, aucune grâce prési­den­tielle n’est pos­si­ble avant que la cour d’ap­pel ne stat­ue sur cette affaire, a déclaré un respon­s­able à la prési­dence égyptienne.

Crédit pho­to : DR