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Présidentielle : quand les médias jouent les Nostradamus

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5 janvier 2016

Temps de lecture : 2 minutes
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Présidentielle : quand les médias jouent les Nostradamus

Temps de lecture : 2 minutes

Une chose est sûre : en matière de pronostic électoral, Le Point met toutes les chances de son côté. Et pour cause, tout le monde y est passé, ou presque !

De cou­ver­tures en cou­ver­tures, l’heb­do­madaire n’a de cesse de prophé­tis­er l’élec­tion de tel ou tel poli­tique. Dernière en date : le min­istre de l’É­conomie, Emmanuel Macron, avec ce sous-titre sans équiv­oque : « Et pourquoi pas lui ? » En octo­bre dernier, Le Point mis­ait sur François Hol­lande, le « nou­veau Machi­av­el », qui pour­rait bien être réélu en 2017. Trois semaines plus tard, c’é­tait le « prési­dent Jup­pé » qui fai­sait la cou­ver­ture du magazine…

Et ce genre de pronos­tic ne date pas d’hier. En sep­tem­bre 2011, à quelques mois de la prési­den­tielle, Le Point voy­ait Sarkozy repar­tir pour un nou­veau man­dat : « Et si c’é­tait (encore) lui ? » Un an aupar­a­vant, le jour­nal avait pour­tant mis en avant Mar­tine Aubry, alors pre­mière opposante à Nico­las Sarkozy : « Et si c’é­tait elle ? » Tou­jours pas.

Comme le rap­porte puremedias.com, dans ce domaine, L’Obs n’est pas en reste. En 2007, il voy­ait Ségolène Roy­al prési­dente avec ce titre décidé­ment très prisé dans la presse en manque de lecteurs : « Et si c’é­tait elle ? » En 2012, il qual­i­fi­ait Manuel Valls de « vice-prési­dent ». Enfin en 2015, c’est Ségolène Roy­al, encore, qui se retrou­ve grat­i­fiée de cette fonc­tion honorifique…

Une ques­tion se pose : est-ce bien le peu­ple qui choisit libre­ment son prési­dent… ou serait-ce les médias qui met­tent des per­son­nal­ités poli­tiques sur un piédestal selon leur bon vouloir ?

Crédit pho­to : mon­tage Ojim (cc)