Ojim.fr
Veille médias
Dossiers
Portraits
Infographies
Vidéos
Faire un don
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
Pour Cohen, Schneidermann doit « changer de métier »

L’article que vous allez lire est gratuit. Mais il a un coût. Un article revient à 50 €, un portrait à 100 €, un dossier à 400 €. Notre indépendance repose sur vos dons. Après déduction fiscale un don de 100 € revient à 34 €. Merci de votre soutien, sans lui nous disparaîtrions.

21 mars 2013

Temps de lecture : 2 minutes
Accueil | Veille médias | Pour Cohen, Schneidermann doit « changer de métier »

Pour Cohen, Schneidermann doit « changer de métier »

Temps de lecture : 2 minutes

La semaine dernière, Patrick Cohen faisait la leçon à Frédéric Taddeï sur le plateau de « C à vous » sur France 5, lui reprochant d’inviter des « cerveaux malades ». Ce lundi, Daniel Schneidermann, patron du site @rrêt sur images, publiait une tribune dans Libération, dénonçant la « liste noire de Patrick Cohen » et considérant cela comme une « faute professionnelle ».

Inter­rogé par l’AFP, le jour­nal­iste de France Inter a trou­vé « hal­lu­ci­nant que l’on con­sid­ère que c’est une faute pro­fes­sion­nelle de ne pas recevoir Dieudon­né ». Et celui-ci de pour­suiv­re : « Si le nou­veau critère de la déon­tolo­gie façon Schnei­der­mann, c’est recevons tout le monde même les plus mar­gin­aux, les plus déli­rants, les plus con­damnables –y com­pris du point de vue de la loi, puisque Dieudon­né a été plusieurs fois con­damné– pour avoir une forme de crédi­bil­ité dans le plu­ral­isme des idées et des expres­sions, alors je pense qu’il faut chang­er de métier. »

« On ne doit pas for­cé­ment don­ner libre cours au n’im­porte quoi et aux rumeurs les plus folles », a‑t-il ajouté avant de con­clure : « Je ne veux pas don­ner de leçons. Je par­le pour ma pro­pre antenne. Je ne dis pas qu’il faut sup­primer l’émis­sion de Tad­deï ou qu’il faut cen­sur­er ses plateaux. Cha­cun juge et cha­cun fait comme il veut. »

Le débat bat son plein entre les défenseurs de la lib­erté d’expression et les père-la-morale s’érigeant en gar­di­ens auto­proclamés de la République en danger…

Crédit pho­to : Le Figaro / le.buzz.media