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Accueil | Portraits | Thomas Legrand

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5 décembre 2023

Temps de lecture : 13 minutes

5 décembre 2023

Accueil | Portraits | Thomas Legrand

Thomas Legrand

Temps de lecture : 13 minutes

« Nous avons l’honneur d’être la quintessence du bobo ! »

« Nous avons l’hon­neur d’être la quin­tes­sence du bobo ! », France Inter, jeu­di 19 avril 2012.

Thomas Legrand commence sa carrière sur la radio RMC en 1988 comme journaliste politique avant de rejoindre la rédaction de RTL en 1993. Il entre au service Étranger en 1997, avant de devenir grand reporter en 1998. Nommé correspondant permanent à New York entre 2001 et 2005, il y couvre les événements du 11 septembre 2001. À son retour, il est nommé chef du service Étranger à partir de 2006. Il devient ensuite chef du service politique de RTL à partir de 2007 et remplace Alain Duhamel pour l’éditorial politique du matin durant l’été 2008.
C’est en vue de concurrencer le dinosaure Duhamel que la rédaction d’Inter le débauche la même année. Il est marié à l’écrivain et journaliste Laure Watrin, rencontrée à RTL, avec laquelle il a consigné des livres sur le phénomène « bobo » dont ils sont des exemples éclatants.

Pen­dant qua­torze ans, de 2008 à 2022, il présente l’édi­to­r­i­al poli­tique dans la tranche d’in­for­ma­tion mati­nale de France Inter.

À par­tir de la ren­trée 2022, chaque same­di après-midi, il est aux manettes de l’émission « En quête de poli­tique », tou­jours sur Inter, et signe une chronique poli­tique dans Libéra­tion, jour­nal qu’il con­fesse lire « quo­ti­di­en­nement depuis tou­jours ». Par­al­lèle­ment, il a tou­jours par­ticipé égale­ment à d’autres émis­sions de la sta­tion en tant que com­men­ta­teur poli­tique, telles que la défunte Comme on nous par­le de Pas­cale Clark.

Thomas Legrand a col­laboré au site inter­net Slate.fr de 2009 à 2013. De sep­tem­bre 2010 à juil­let 2012, il est égale­ment respon­s­able des pages poli­tiques du mag­a­zine Les Inrock­upt­ibles dont il signe l’édi­to­r­i­al. Il s’en va à l’arrivée d’Audrey Pul­var à la direction.

Le ven­dre­di, il par­ticipe régulière­ment au club de la presse du Grand Jour­nal sur Canal+.

Fin juin, à l’annonce de l’arrivée d’Audrey Pul­var à la direc­tion des Inrock­upt­ibles, il démis­sionne de son poste de respon­s­able des pages poli­tiques du magazine.

Portrait vidéo

Formation universitaire

Maîtrise d’ad­min­is­tra­tion économique et sociale (Paris 1 – Pan­théon Sorbonne).

Parcours militant

Non ren­seigné.

Publications

  • Emmanuel Faux, Thomas Legrand et Gilles Perez, Plumes de l’Om­bre : Les Nègres des hommes poli­tiques, Paris, Édi­tions Ram­say, 1991.
  • Emmanuel Faux, Thomas Legrand et Gilles Perez, La Main droite de Dieu : Enquête sur François Mit­ter­rand et l’ex­trême droite, Paris, Édi­tions du Seuil, coll. « L’épreuve des faits », 1991.
  • Ce n’est rien qu’un prési­dent qui nous fait per­dre du temps, Paris, Édi­tions Stock, 2010.
  • Petit dic­tio­n­naire énervé de la poli­tique, Paris, Édi­tions L’Op­por­tun, coll. « Petit dic­tio­n­naire énervé », 2010.
  • Thomas Legrand et Philippe Bercovi­ci, J’au­rais voulu faire Prési­dent, Édi­tions 12bis, 2011.
  • Lau­re Watrin et Thomas Legrand, La République bobo, Édi­tions Stock, févri­er 2013, 270 p.
  • Thomas Legrand, Arrê­tons d’élire des prési­dents !, Édi­tions Stock, novem­bre 2014 , 144 p.
  • Thomas Legrand, Chronique de l’im­prévu, Édi­tions Stock, sep­tem­bre 2017, 208 p.
  • L’Histoire de la Ve République (BD), avec François Warza­la, éd. Les Arènes, 2018.
  • Les 100 mots des bobos, avec Lau­re Watrin, sep­tem­bre 2018.

Collaborations

  • 28 Min­utes d’Elisabeth Quin, Arte (invité réguli­er)
  • Auteur, avec Pauline Pal­li­er, du doc­u­men­taire « Laïc­ité, 30 ans de frac­ture à Gauche», dif­fusé le 28 octo­bre 2020 sur LCP.
  • Con­seiller de la rédac­tion pour le Sup­plé­ment poli­tique sur Canal + depuis sep­tem­bre 2013 jusqu’en juin 2016.
  • Auteur et nar­ra­teur du pro­gramme court d’animation Les Clés de la République, qui rend compte aux enfants du fonc­tion­nement des insti­tu­tions démoc­ra­tiques, dif­fusée sur LCP en 2015.

Ce qu’il gagne

Non ren­seigné.

Il l’a dit

« Hé bien nous sommes les derniers qua­si­ment, par­mi les démoc­ra­ties, à sac­ri­fi­er à cet exer­ci­ce de gon­flette blind­ée, cette marche des fiertés régali­ennes, ce show­room sur pattes, roulettes ou che­nilles, de nos pétoires dernier cri. […] Le défilé mil­i­taire nation­al, c’est pour les nations démoc­ra­tique­ment peu sûres, qui ont besoin d’impressionner leurs peu­ples et leurs voisins. Et en plus ça coute cher ! Voilà un domaine au moins ou les améri­cains sont moins puérils que nous… Peut-être ont-ils d’autres moyens de prou­ver leur puis­sance. Les alle­mands ne défi­lent plus… et tout le monde trou­ve que c’est mieux ain­si. Les pays du nord de l’Europe n’y pensent même pas. Sinon, presque tous les pays d’Amérique latine, la Chine, Le Pak­istan, la Turquie, la Corée du Nord… ne par­lons pas de la Russie tous les 9 mai, font comme nous… », France Inter, 14/07/2022.

« Il y a, spon­tané­ment de nom­breux volon­taires pour l’insertion, l’alphabétisation des migrants. Hal­lu­ci­na­tion d’éditorialiste bobo, bien­pen­sant ? Non, froid (ou plutôt le chaud) con­stat des acteurs qui organ­isent ce vaste pro­gramme d’accueil. D’ailleurs, en quit­tant les écrans des chaines boloréïsés, en par­courant plutôt les pages des quo­ti­di­ens régionaux, donc en s’attachant aux réc­its du ter­rain plutôt qu’aux coups de gueule de plateaux, on a, tous les jours, les détails de cette réus­site. Non, ces nou­velles ne sont pas assez spec­tac­u­laires ni généra­tri­ces de clics pour retenir l’attention du débat. C’est une réal­ité de bas bruit, pas traduis­i­ble en clashs tweet ou en ban­deaux d’écrans », France Inter, 15/12/2021.

« Sud Radio (audi­ence riquiqui), CNews, grosse audi­ence de niche, mais chaine naine com­parée à TF1, France Télé, M6 ; Valeurs Actuelles, qui tire bien moins que Le Point, l’Obs ou l’Express… Éric Zem­mour, donc, et son mil­lion de téléspec­ta­teurs les bons jours, Mar­i­on Maréchal (direc­trice d’école supérieure de l’extrême-droite à moitié vide) ou l’ex-philosophe Michel Onfray (et son site de ren­con­tre des extrêmes) font du bruit, assurent le spec­ta­cle anti­sys­tème, mais on a ten­dance à con­fon­dre déci­bels médi­a­tiques et puis­sance poli­tique, like sur twit­ter et ancrage idéologique ! La droite hors les murs se répand sur tous ses médias, et au-delà, pour se plain­dre que l’on ne peut plus rien dire ! Elle tient un dis­cours para­dox­al, à la fois tri­om­pha­teur et vic­ti­maire. Cette extrême-droite réac­tion­naire, anti­mod­erne, n’est qu’une com­posante, minori­taire mais intel­lectuelle, bavarde et infatuée, de la sphère de RN, beau­coup plus large », France Inter, 04/06/2021.

« Un mil­i­taire ça ne répond de rien! Un mil­i­taire, ça répond aux ordres du pou­voir civ­il! Et si un jour le pou­voir civ­il vous demande d’in­ter­venir, vous inter­vien­drez. Vous êtes comme un canon ou un fusil. Vous êtes un out­il! Les généraux, ça se tait et ça obéit. C’est ça la démoc­ra­tie… », échange avec le général Mar­tinez, sig­nataire de la tri­bune des généraux s’alarmant du « délite­ment de la France », BFMTV, 27/04/2021.

« Il y a dans le mou­ve­ment des gilets jaunes une inca­pac­ité à s’exprimer, une inca­pac­ité à hiérar­chis­er ses reven­di­ca­tions, une inca­pac­ité à dire ce qu’ils veu­lent. Et quand on ne peut pas exprimer ce qu’on veut dire, on finit par taper. Les enfants, c’est comme ça – je ne veux pas infan­tilis­er les gilets jaunes – mais nous-mêmes, quand on engueule nos enfants et qu’on en a marre, qu’on n’arrive plus à exprimer, on se met… à don­ner une petite tape », « 24h Pujadas », LCI, 11/02/2019.

« Nous sommes passés d’un état prob­lé­ma­tique dans lequel la vérité factuelle avait fini par faire office d’opinion comme les autres à un état dés­espérant où un fait, jour­nal­is­tique­ment établi, a moins de vérac­ité qu’un fait ou une opin­ion qui aura été liké par un nom­bre impor­tant d’internautes. Mais nous aus­si, les médias, avons notre part de respon­s­abil­ité. Quand nous sur­val­orisons les débats clashs, spec­tac­u­laires, par rap­port aux reportages plus coû­teux, quand on érige en porte-parole un gilet jaune pour sa seule gouaille, sans savoir vrai­ment qui il est… nous réar­mons la sus­pi­cion général­isée… Un con­seil : suiv­ez le site AFP », France Inter, 13/12/2018.

« Il y a des bobos infir­miers, profs, mais aus­si web mas­ters ou pro­duc­teurs télé. Ces dif­férences déroutent les soci­o­logues, qui ont sou­vent une lec­ture marx­iste. Or les bobos ne sont pas une classe, mais parta­gent beau­coup de valeurs com­munes », Le Temps, 22/10/2018.

« Le bobo est à l’aise avec la mon­di­al­i­sa­tion et s’intéresse peu à l’entre-deux, la nation. On par­le de «glo­cal­i­sa­tion»: con­trac­tion de glob­al et local. En poli­tique, la droite très con­ser­va­trice et une frange de la gauche révo­lu­tion­naire reprochent au bobo un manque de nation­al­isme ou de con­science de lutte des class­es… », ibid.

« Les ter­ror­istes ont attaqué un quarti­er qui est vrai­ment resté, intra-muros, le sym­bole d’un Paris métis­sé, pro­gres­siste, mul­ti­cul­turel, jeune. Ils ont touché les bobos au cœur de leur ter­ri­toire, et le ressen­ti, pour beau­coup, a été la fin de l’innocence bobo… », au sujet des atten­tats de novem­bre 2015, ibid.

« Objet déco­ratif de toutes prési­den­tielles français­es [qui] sera bien là en 2017, comme la dinde à Noël ou la Légion étrangère le 14 juil­let », France Inter, 08/3/2017, au sujet du trot­skisme, Acrimed 10/3/2017, op.cit.

« Hamon trop à gauche, Fil­lon trop à droite, offrent plus qu’un boule­vard, une piste de décol­lage pour gros por­teurs […] Mais pour bien décoller, ce gros por­teur Macron doit équili­br­er sa charge entre ses ailes droite et gauche, organ­is­er un peu mieux sa car­gai­son entre pro­duits périmés ou trop frais », ibid.

« Pour moi, c’était impos­si­ble de rester (…) For­cé­ment, elle aura des infos : si elle les dit, elle trahit son com­pagnon. Si elle ne les dit pas, elle trahit son jour­nal et sa con­di­tion de jour­nal­iste. (…) On ne peut plus être lu pour ce qu’on écrit. Tout sera for­cé­ment inter­prété ! On a juste­ment un arti­cle sur Mon­te­bourg, ce mer­cre­di. Et j’ai fait un édi­to très “anti” Mon­te­bourg. C’est le hasard, c’était prévu avant l’annonce de l’arrivée d’Audrey Pul­var. Mais vous voyez bien com­ment ça va être lu ! (…) Il y a un gros malaise (…) Il ne peut plus y avoir de traite­ment crédi­ble de la poli­tique aux Inrocks. » Entre­tien à Téléra­ma, 18 juil­let 2012.

« Tout se passe comme si un nou­veau prob­lème d’intégration était en train d’apparaître. Non pas un prob­lème d’intégration des immi­grés, mais un prob­lème d’intégration des Français de souche vivant dans ces zones rurales ou péri­ur­baines sans étrangers et sans diver­sité eth­nique. » France Inter, 15 mai 2012.

« Le bobo, voilà le nou­v­el enne­mi. Qu’est-ce qu’un bobo pour Marine Le Pen ? Eh bien c’est nous (Patrick, Pas­cale, Philippe), nous avons l’honneur d’être la quin­tes­sence du bobo ! D’ailleurs la dernière fois que la can­di­date fron­tiste est venue ici, dans ces stu­dios, ça ne s’était pas très bien passé (à cause d’un échange un peu vif sur la Syrie, je crois, notam­ment avec notre maître bobo à tous, « l’européo-droit-de‑l’hommiste » Bernard Guet­ta)… Marine Le Pen avait quit­té le stu­dio avec fra­cas en nous trai­tant donc de bobos ! Un bobo donc, c’est un urbain, for­cé­ment décon­nec­té des réal­ités de la vraie France. Le bobo cir­cule en vélib’. » France Inter, jeu­di 19 avril 2012.

« Chris­t­ian Jacob a dit de Dominique Strauss-Kahn sur Radio J, il n’in­car­ne « pas l’im­age de la France, l’im­age de la France rurale, l’im­age de la France des ter­roirs et des ter­ri­toires, celle qu’on aime bien, celle à laque­lle je suis attaché (…). » C’est donc Chris­t­ian Jacob, patron des députés de la majorité, qui aura dégainé le pre­mier. Il aura été la pre­mière per­son­nal­ité de droite à utilis­er l’argument fétide, l’argument de l’enraciné, du ter­rien, les pieds dans la glaise de France, les sabots dans cette « terre qui ne ment pas », pour fustiger DSK, le financier hors-sol, le Français de rac­croc. » Slate.fr, 16 févri­er 2011.

« La France est de moins en moins raciste, les mariages mixtes sont en forte aug­men­ta­tion, l’idée de don­ner le droit de vote aux immi­grés extra-européens pour les élec­tions locales est main­tenant majori­taire. Le plus gros suc­cès de librairie du moment est le fait de Stéphane Hes­sel, l’un des fon­da­teurs de RESF (Réseau édu­ca­tion sans fron­tières). En pleine crise économique et sociale, il ne vient à l’idée de per­son­ne de dire que ce sont les étrangers qui nous piquent nos emplois. Ce sont les emplois qui par­tent à l’étranger. Marine Le Pen ne peut plus dire “4 mil­lions d’immigrés, 4 mil­lions de chômeurs”, comme son père le dis­ait jadis (avec 2 millions).
Pour croître et prospér­er, le FN doit dénon­cer les musul­mans et récupér­er, en le dévoy­ant, le principe de laïc­ité, principe que Jean-Marie Le Pen, longtemps pro­mo­teur d’une France fille aînée de l’Église, exécrait. Le FN ne va pas trop mal en tant qu’organisation, mais ses idées orig­inelles ne gag­nent pas en France, con­traire­ment à ce qu’une obser­va­tion som­maire et pes­simiste de la sit­u­a­tion pour­rait laiss­er croire. » Les Inrock­upt­ibles, 12 jan­vi­er 2011.

«Dans une famille de 8 enfants où tout le monde vote, c’est comme une mini-démoc­ra­tie, s’a­muse-t-il. Ce qui m’in­téresse dans la poli­tique comme jour­nal­iste, c’est la cohérence des pro­pos tenus qui ne change pas à 360° selon l’air du temps : la rigueur con­stitue une valeur pos­i­tive », Le Nou­v­el Écon­o­miste, 27/04/2010.

« Finale­ment, ce n’est pas la peine de s’interroger sur l’i­den­tité nationale ou l’«identité de la France» (pour pren­dre un terme plus accept­able parce que validé par Fer­nand Braudel). Ce n’est pas la peine, puisque notre iden­tité, c’est la République. » Slate.fr, 27 décem­bre 2010.

Sa nébuleuse

Élis­a­beth Quin, Patrick Cohen, Lau­re Watrin. Hélène Jouan (qui le fait « entr­er » à Inter).

Ils l’ont dit

« De la même manière qu’elle goûte dif­fi­cile­ment les génu­flex­ions repen­tantes de la France vis-à-vis du gou­verne­ment algérien, Marine Le Pen digère dif­fi­cile­ment les allé­ga­tions du prési­dent Macron à pro­pos du Rwan­da. Pour Thomas Legrand, le prési­dent Macron a choisi “la vérité”, Marine Le Pen “le men­songe”. Étrange­ment, l’éditorialiste ne dit pas un mot de Hubert Védrine qui con­sid­ère pour­tant, comme Le Pen, que “ce débat empoi­son­né (autour du Rwan­da) est un bon révéla­teur du degré de masochisme atteint dans notre pays”. En réal­ité, Legrand n’a pas voulu griller la politesse à la géo-politi­ci­enne-humoriste-tou­jours-du-bon-côté Sophia Aram qui, une heure plus tard, dénon­cera le “révi­sion­nisme” de l’ancien min­istre des Affaires étrangères à qui elle reprochera surtout d’avoir eu un entre­tien avec la revue Élé­ments. Voilà ce qu’on appelle un excel­lent tra­vail d’équipe », Causeur, 08/06/2021.

« Thomas Legrand n’est pas seule­ment jour­nal­iste poli­tique : il est aus­si « l’éditorialiste poli­tique qui s’invite chaque matin à la table du petit déje­uner ». Il est exacte­ment l’unique tit­u­laire de la chaire d’éditorialisme poli­tique dans la « mati­nale » de France Inter qui lui con­fie – c’est son titre – « L’édito poli­tique ». Seule­ment voilà, à la dif­férence des médias d’opinion, comme le sont Libéra­tion ou Le Figaro, France Inter n’est pas ou ne devrait pas être un média de par­ti pris et Thomas Legrand ne devrait pas rivalis­er avec Lau­rent Jof­frin », Acrimed, 10/3/2017.

« Mis­ère du jour­nal­isme poli­tique. Qu’avons-nous appris ? Rien ou presque, hormis les par­tis pris d’un jour­nal­iste poli­tique. Entre métaphores dou­teuses, mépris à l’égard des petits can­di­dats et macronite aiguë, Thomas Legrand a quit­té la chaise de l’arbitre pour par­ticiper à la course, et frise le faux-départ. Est-ce dû à un entraîne­ment inten­sif aux côtés de ses con­frères édi­to­ri­al­istes avec qui il sem­ble partager les mêmes con­stats, dopés à la son­do­manie ? », ibid.

« Pour­tant, c’est rien qu’un édi­to­ri­al­iste qui cherche à faire son job, et qui ne se voit pas accoudé au même bar des brèves poli­tiques dans quar­ante ans comme son aîné Alain Duhamel. On ver­ra. Ques­tion de généra­tion encore », Le Nou­v­el Écon­o­miste, 27/04/2010.

Pho­to : fon­dapol (cc)

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