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Portrait : Apolline de Malherbe

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9 août 2015

Temps de lecture : 5 minutes
Accueil | Veille médias | Portrait : Apolline de Malherbe

Portrait : Apolline de Malherbe

Temps de lecture : 5 minutes

Apolline de Malherbe,
chevènementiste et « pétillante »

Apolline de Mal­herbe est une jour­nal­iste française de télévi­sion qui offi­cie sur BFMTV. Elle est née à Paris en 1980, d’un père pein­tre et d’une mère galeriste. Elle est mère de deux enfants.

Formation

Apolline de Mal­herbe a une licence de let­tres mod­ernes, un DEA de soci­olo­gie poli­tique passé à Sci­ences-Po, ain­si qu’un mas­ter en ser­vice pub­lic. Elle a con­sacré son mémoire de DEA à l’analyse des hommes poli­tiques dans les émis­sions de Marc-Olivi­er Fogiel et Thier­ry Ardisson.

Parcours professionnel

Durant ses études, Apolline de Mal­herbe effectue plusieurs stages qui con­firmeront son goût pour le jour­nal­isme. Le pre­mier s’est effec­tué à Ouest-France, à la rédac­tion du Mans.

Elle a égale­ment passé deux étés con­sé­cu­tifs au jour­nal Le Figaro, notam­ment au ser­vice poli­tique. En 2001, elle assiste en direct aux atten­tats du World Trade Cen­ter dans les locaux du ser­vice étranger du Figaro.

Un autre stage effec­tué à la chaine de télévi­sion LCI lui per­met de tra­vailler avec Christophe Bar­bi­er. Elle intè­gre alors l’équipe chargée de pré­par­er ses inter­views poli­tiques du matin.

2007

Apolline de Mal­herbe pub­lie son pre­mier essai Poli­tiques cherchent Audi­mat, dés­espéré­ment (édi­tions Albin Michel) et obtient le prix du livre poli­tique Edgar Fau­re. Dans cet ouvrage, elle revient sur le jeu d’acteur des hommes poli­tiques sur les plateaux de télévi­sions et leur prox­im­ité avec les milieux du show-biz. Un ouvrage qui arrive au moment des élec­tions prési­den­tielles de 2007 durant lesquelles de nom­breuses célébrités du ciné­ma ou de la chan­son se sont posi­tion­nées en faveur des candidats.

Cette même année, Apolline de Mal­herbe rejoint le groupe « Next Radio TV » où elle sera alors pro­duc­trice pour Hed­wige Chevril­lon et son émis­sion sur BFM Radio.

Apolline de Mal­herbe par­ticipe ensuite à la créa­tion de l’émission poli­tique du dimanche soir « La Tri­bune BFM Dai­ly­mo­tion » pour BFMTV où elle devient vite chef d’édition. Elle s’entoure notam­ment d’Olivier Maze­rolle, de Ruth Elkrief et d’Hedwige Chevrillon.

2008/2011

Apolline de Mal­herbe est envoyée à Wash­ing­ton, aux États-Unis, pour devenir la cor­re­spon­dante de la chaine BFMTV (« C’était une aven­ture que j’avais envie de ten­ter. J’ai tou­jours été attirée par les États-Unis », Téle­sphère, juin 2011). La chaine d’informations en con­tinu ne dis­pose pas encore de cor­re­spon­dant per­ma­nent à Wash­ing­ton et Apolline de Mal­herbe s’occupe d’ouvrir le pre­mier stu­dio sur place. En 2011, elle se fait con­naître du grand pub­lic en cou­vrant le scan­dale de l’affaire DSK pour BFMTV, mais égale­ment pour plusieurs médias anglo-sax­ons (CNN, NBC, ABC).

2012

Apolline de Mal­herbe revient en France et passe sur Canal+.

2013

Elle revient sur BFMTV pour devenir inter­vieweuse et édi­to­ri­al­iste poli­tique. Elle com­mencera égale­ment à enseign­er le jour­nal­isme poli­tique à Sciences-Po.

2015

Apolline de Mal­herbe est l’invitée de l’émission « C à vous ». Durant celle-ci, elle revient sur les pro­pos du prési­dent de la République François Hol­lande, par­lant de « Français de souche » pour désign­er les auteurs d’actes de van­dal­isme dans un cimetière de Sarre-Union. La jour­nal­iste estime que le prési­dent a com­mis une faute en employ­ant une expres­sion « d’extrême droite ». Patrick Cohen égale­ment présent sur le plateau, la reprend pour lui expli­quer, sous un ton moral­isa­teur, que l’expression ne vient pas de l’extrême droite mais de la Guerre d’Algérie. Une leçon en direct que la jour­nal­iste de BFMTV, bril­lante mais orgueilleuse, ne sem­ble guère apprécier.

Publications

Poli­tiques cherchent Audi­mat, dés­espéré­ment, Albin Michel, 2007 (prix du livre poli­tique Edgar Faure).

Ce qu’elle gagne

Non ren­seigné

Parcours militant

En 2002, Apolline de Malherbe, âgée de 22 ans, s’engage politiquement en soutenant officiellement la candidature de Jean-Pierre Chevènement pour l’élection présidentielle

En 2002, Apolline de Mal­herbe, âgée de 22 ans, s’engage poli­tique­ment en sou­tenant offi­cielle­ment la can­di­da­ture de Jean-Pierre Chevène­ment pour l’élection présidentielle.

En 2002, Apolline de Mal­herbe, âgée de 22 ans, s’engage poli­tique­ment en sou­tenant offi­cielle­ment la can­di­da­ture de Jean-Pierre Chevène­ment pour l’élection présidentielle.

Durant cette cam­pagne, Apolline de Mal­herbe est mem­bre du « pôle répub­li­cain », lieu de rassem­ble­ment où se retrou­vent des per­son­nal­ités issues de for­ma­tions poli­tiques et de sen­si­bil­ités divers­es qui sou­ti­en­nent la can­di­da­ture de Jean-Pierre Chevène­ment. Un pôle présidé par l’écrivain Max Gal­lo, dans lequel on trou­ve notam­ment Nat­acha Polony (qui est alors mem­bre du secré­tari­at nation­al du MDC et déléguée au droit des femmes), Karim Zéribi, Prési­dent d’A­gir pour la Citoyen­neté (APC), Paul-Marie Couteaux, qui présidera plus tard le SIEL, un micro-par­ti du Rassem­ble­ment Bleu Marine, Élis­a­beth Lévy, jour­nal­iste, future fon­da­trice de Causeur, Rémy Auchedé, ancien député, vice-prési­dent du con­seil général du Pas-de-Calais, mem­bre du Par­ti Com­mu­niste Français (PCF), délégué de cam­pagne à l’emploi ou Bertrand Renou­vin, de la Nou­velle Action Roy­al­iste (NAR)…

Pour une liste exhaus­tive : archives-chevenement2002.net

Dans un reportage dif­fusé par France 3, on peut voir la jeune Apolline de Mal­herbe lors d’un meet­ing de Jean-Pierre Chevène­ment, s’emparer du micro pour défendre son candidat.

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