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Pagaille monstre à Libération

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5 avril 2014

Temps de lecture : 2 minutes
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Pagaille monstre à Libération

Temps de lecture : 2 minutes

Depuis les projets des actionnaires de transformer Libération en réseau social et la démission de Nicolas Demorand, les salariés sont entrés en révolte et ne comptent plus se laisser mener par leurs dirigeants.

Ain­si le nou­veau directeur de Libé a‑t-il pu en faire le con­stat lors de sa prise de fonc­tion. Mar­di, les jour­nal­istes ont rédigé un arti­cle assas­sin à son encon­tre, dres­sant un triste por­trait de celui qui a été nom­mé sans qu’ils en aient été infor­més. Lors de sa pre­mière prise de parole, mer­cre­di, Pierre Fraiden­raich a ain­si essuyé les huées et les hos­til­ités de la part des salariés.

Lors de cette réu­nion, il a été vive­ment pris à par­tie. Les per­son­nes présentes dans l’assem­blée lui ont, entre autres, reproché d’être sarkozyste et d’être de droite, ce qui serait « con­traire aux valeurs de Libé ». « Je suis compt­able de la réus­site de ce pro­jet ini­tié par les action­naires, et c’est aux action­naires que je rendrai compte », a rétorqué M. Fraiden­raich, expli­quant que son poste était opéra­tionnel et non rédac­tion­nel. Cela n’a pas suf­fit à apais­er les jour­nal­istes, qui ont dénon­cé une totale mécon­nais­sance de leur jour­nal. « Si vous tenez vrai­ment à Libé, n’ac­ceptez pas ce poste », a sug­géré l’un d’eux.

Dès le lende­main, Fab­rice Rous­selot (pho­to), actuel directeur de la rédac­tion de Libéra­tion, annonçait sa démis­sion. La veille, la direc­tion avait annon­cé chercher un « nou­veau directeur édi­to­r­i­al ». Aus­si, le por­trait assas­sin du nou­veau patron du jour­nal, pub­lié mar­di, l’a été sans son autori­sa­tion, ni même sa relec­ture. Selon une source interne, Fab­rice Rous­selot ne souhaite pas jouer le rôle d’un tam­pon entre la direc­tion et les salariés. Il a donc décidé de quit­ter son poste de directeur de la rédac­tion mais reste au sein du quo­ti­di­en, en retour­nant à son rôle ini­tial, celui de correspondant.

Lire aussi notre infographie de Libération
ainsi que notre dossier : 40 ans de Libération, des maos aux bobos.

Crédit pho­to : cap­ture d’écran vidéo Libéra­tion via Dai­ly­mo­tion (DR)

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