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Oüi FM veut secourir Le Mouv’… et les contribuables

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13 septembre 2013

Temps de lecture : 3 minutes
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Oüi FM veut secourir Le Mouv’… et les contribuables

Temps de lecture : 3 minutes

La polémique ne cesse d’enfler entre Jean-Luc Hees, le patron de Radio France, et Arthur, celui de Oüi FM, qui a proposé de fusionner sa station avec Le Mouv’.

Oüi FM veut secourir Le Mouv’… et les contribuablesMar­di 11 sep­tem­bre, le pre­mier a déclaré, lap­idaire, après que le directeur de la radio Joël Ronez ait jugé l’of­fre « inam­i­cale, hors sujet, insul­tante et anachronique » : « On ne con­fie pas les clés de la Banque de France à Bon­nie & Clyde ». Invité mer­cre­di 12 juin du « Buzz TV » Orange-TV Mag­a­zine, l’an­i­ma­teur lui a répon­du : « Les dirigeants de Radio France pensent que leur sta­tion est la Banque de France. Quand on voit ce qu’ils dépensent, 700 mil­lions d’eu­ros par an, on me traite de Bon­nie & Clyde… Avant, on me traitait de voleur. Main­tenant, je suis voleur et assas­sin puisque ces gens ont tué dans les années 30 pour bra­quer des ban­ques ».

Après cette ten­ta­tive de drama­ti­sa­tion, il est revenu sur le fond : « Jean-Luc Hees a dit en juin dernier que ‘la créa­tion du Mouv’ était une déci­sion poli­tique qui n’a pas marché, qui ne marche pas et qui ne marchera pas. Je devrais dire que je dois l’ar­rêter mais je ne l’ar­rêterai pas car Le Mouv’ est une déci­sion poli­tique’. Je m’adresse à la Min­istre de la Cul­ture, qu’est-ce qu’on attend pour aller fouiller dans les affaires du Mouv’ ? Qu’at­tend-on pour aller pouss­er un coup de gueule con­tre cette sta­tion ? 17 mil­lions d’eu­ros par an, c’est le bud­get de BFM Busi­ness, Oüi FM, Ado, FG, Nova, TSF Jazz réu­nis, tout ça pour faire 160 000 audi­teurs. »

Ce qu’­ex­plique en sub­stance le patron de Oüi FM, c’est que l’échec du Mouv’ empêche sa radio de se dévelop­per : « À chaque fois que je demande une fréquence sup­plé­men­taire au CSA pour dévelop­per Oüi FM, on me répond que ce n’est pas pos­si­ble parce que ma pro­gram­ma­tion musi­cale est axée sur le rock, et le rock c’est Le Mouv’. Je n’ai pas de fréquence à Mar­seille alors que Le Mouv’ en a deux là-bas pour faire 2 000 audi­teurs. Donc j’ai pro­posé de fusion­ner, de tra­vailler main dans la main en prenant en charge tous les frais, en faisant économiser 17 mil­lions par an, qui sont jetés par la fenêtre, et, en retour, on me traite de Bon­nie & Clyde. »

Crédit pho­to : cature d’écran site ouifm.fr