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Olivier Bertrand, Marseille et le journalisme « viril »

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11 septembre 2013

Temps de lecture : 2 minutes
Accueil | Veille médias | Olivier Bertrand, Marseille et le journalisme « viril »

Olivier Bertrand, Marseille et le journalisme « viril »

Temps de lecture : 2 minutes

« C’est vrai qu’il y a quelque chose qui frappe quand on arrive dans cette ville. (…) Quelque chose d’an­i­mal, qui reléguerait celui qui ne peut pas, ou ne veut pas, en pass­er par la force. »

C’est le con­stat que fait, un peu dés­abusé, Olivi­er Bertrand, cor­re­spon­dant de Libéra­tion, dans la cité phocéenne. Dans un bil­let pub­lié sur son blog, il racon­te le « coup de fil ahuris­sant […], d’un jour­nal­iste de La Provence », qui « n’avait pas aimé un papi­er pub­lié dans Libé ». Si l’on en croit Olivi­er Bertrand, le jour­nal­iste mar­seil­lais lui aurait déclaré « t’es une fiote et tu tra­vailles dans un jour­nal de merde », et égale­ment : « que tu sois un mau­vais jour­nal­iste, ça me touche pro­fondé­ment parce que je suis jour­nal­iste aus­si ». Des pro­pos effec­tive­ment plutôt secs, et surtout plutôt inhab­ituels entre confrères…

Et le jour­nal­iste de Libé de con­clure son pro­pos par cette ques­tion : « quand un nom­bre crois­sant de très jeunes gens se tuent pour un traf­ic, un regard, un mot qui égratigne l’orgueil, est-ce que cha­cun ne devient pas un peu plus respon­s­able de sa pro­pre vio­lence, de sa par­tic­i­pa­tion aux rap­ports agres­sifs entretenus dans cette ville ? »

Psy­ch­analyse de groupe ? Règle­ment de compte entre con­frères ? Ou décou­verte, bru­tale, de la réalité ?

Source : Chroniques de Mars — crédit pho­to : vandi­cla via Flickr (cc)

Voir aussi : Marseille est-elle maltraitée par les médias ?

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