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Numérisation du patrimoine : L’INA face à Google

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5 novembre 2014

Temps de lecture : 2 minutes
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Numérisation du patrimoine : L’INA face à Google

Temps de lecture : 2 minutes

Invitée du « Buzz Média Orange-Le Figaro », Agnès Saal, le nouveau PDG de l’Institut national de l’audiovisuel (INA) a fait part de ses craintes de voir Google « numériser le patrimoine culturel français ».

« Je veux posi­tion­ner l’I­NA en cham­pi­on nation­al du numérique et de l’au­dio­vi­suel », a‑t-elle expliqué. Un pro­jet ambitieux. « Aujour­d’hui, l’I­NA a des con­ven­tions his­toriques avec l’au­dio­vi­suel pub­lic et TF1, mais il faut élargir ce champ à d’autres acteurs du privé », a‑t-elle déclaré avant d’a­jouter que l’I­NA devait « trou­ver de nou­veaux parte­naires, entre­pris­es privées français­es et étrangères, qui nous con­fieraient leur pat­ri­moine audio­vi­suel, via des accords com­mer­ci­aux avec partage de recettes sur la dif­fu­sion et la com­mer­cial­i­sa­tion de ces archives ».

Nou­veau pro­jet en vue : « Nous voulons con­stru­ire une plate­forme pluridis­ci­plinaire en rassem­blant des fonds rel­e­vant d’in­sti­tu­tions cul­turelles publiques, de col­lec­tiv­ités ter­ri­to­ri­ales ou d’ac­teurs privés français et étrangers. L’idée est de pren­dre en charge des con­tenus audio­vi­suels qui exis­tent déjà, d’as­sur­er leur préser­va­tion et de faire en sorte qu’ils puis­sent vivre en étant acces­si­bles au plus grand nombre. »

Pour Mme Saal, « l’I­NA n’est pas le con­ser­va­toire d’une mémoire morte » mais, surtout, l’I­NA « ne peut pas laiss­er à Google le soin de démarcher ces acteurs de la cul­ture pour leur pro­pos­er de numéris­er gra­tu­ite­ment les fonds, comme il l’a déjà fait avec la Bib­lio­thèque de Lyon et la Bnf ».

Pour l’as­sis­ter dans cette mis­sion de con­tr­er Google en matière de numéri­sa­tion, le PDG de l’I­NA attend un man­dat poli­tique, « ce qui sera fait, je l’e­spère, dans le con­trat d’ob­jec­tifs et de moyens que nous négo­cions avec l’État ».