Ojim.fr
Veille médias
Dossiers
Portraits
Infographies
Vidéos
Faire un don
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
Migrants : après Cologne l’AFP continue à ne voir que des femmes et des enfants…

L’article que vous allez lire est gratuit. Mais il a un coût. Un article revient à 50 €, un portrait à 100 €, un dossier à 400 €. Notre indépendance repose sur vos dons. Après déduction fiscale un don de 100 € revient à 34 €. Merci de votre soutien, sans lui nous disparaîtrions.

27 juillet 2016

Temps de lecture : 2 minutes
Accueil | Veille médias | Migrants : après Cologne l’AFP continue à ne voir que des femmes et des enfants…

Migrants : après Cologne l’AFP continue à ne voir que des femmes et des enfants…

Temps de lecture : 2 minutes

[Pre­mière dif­fu­sion le 23 jan­vi­er 2016] Red­if­fu­sions esti­vales 2016

Fin septembre 2015, l’Ojim évoquait déjà la manipulation par l’image orchestrée par les médias au sujet de la crise migratoire.

Alors qu’en­v­i­ron 80% des clan­des­tins qui arrivent en Europe sont des hommes seuls, les agences de presse et les médias qui repren­nent leur con­tenu n’ont de cesse de nous présen­ter sans arrêt des images de femmes, d’en­fants voire de cou­ples épris d’amour.

Près de qua­tre mois plus tard, et alors que Cologne est passé par là, la sit­u­a­tion n’a pas changé. Comme l’a fait remar­quer le compte Twit­ter des « Bobards d’or », qui en a pub­lié quelques unes et se réserve sans doute le sujet pour la prochaine céré­monie, l’AFP pour­suit sa cam­pagne de dés­in­for­ma­tion en met­tant large­ment en avant les femmes et les enfants, en dépit de la réal­ité du terrain.

Sur cette pho­to reprise par Jean-Yves Le Gal­lou, on voir par exem­ple un homme tenir la main à un enfant, suivi d’une femme et d’autres petits bambins.

Sur cet autre exem­ple, c’est bien une femme qui est mise au pre­mier plan alors qu’à l’ar­rière, il n’y a que des hommes.

Enfin, rien de tel qu’une pho­togra­phie chargée d’é­mo­tion comme celle de cet enfant en larmes embal­lé dans des couvertures…

Comme nous le disions déjà dans notre dossier, « l’im­age, dans cette cam­pagne, joue un rôle fon­da­men­tal. Il s’ag­it d’é­mou­voir, d’é­mou­voir et d’é­mou­voir encore, jusqu’à éradi­quer l’e­sprit cri­tique. Refuser, ou même sim­ple­ment ques­tion­ner ce qui est en train de se pass­er vous trans­forme alors immé­di­ate­ment en salaud ». Nous sommes en plein dedans.