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Marcela Iacub flingue la « presse de gauche » dans les colonnes de… Libé

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14 avril 2014

Temps de lecture : 2 minutes
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Marcela Iacub flingue la « presse de gauche » dans les colonnes de… Libé

Temps de lecture : 2 minutes

« On est jamais mieux trahi que par les siens. » C’est ce qu’ont dû penser quelques-uns des derniers lecteurs du quotidien Libération en découvrant la tribune libre de Marcela Iacub parue le 11 avril et intitulée « Presse de gauche, la débandade ! »

L’écrivain et chercheur au CNRS, égérie de la gauche socié­tale, se livre en effet dans cet arti­cle à une véri­ta­ble dia­tribe con­tre les tares con­tem­po­raines d’une « presse de gauche » qui perd chaque jour un peu plus de lecteurs.

« Ce qui est en train de tuer la presse de gauche — car celle de droite se porte plutôt bien — c’est le poli­tique­ment cor­rect. Et Libéra­tion, hélas, n’échappe pas à cette mal­adie post-colo­niale. Car c’est bel et bien ain­si qu’il faut appel­er ce virus mor­tel. » Dès l’in­tro­duc­tion, le ton est donné…

L’au­teur se lance ensuite dans un implaca­ble réquisi­toire con­tre le con­formisme et le suiv­isme de la « presse de gauche » avant de conclure :

« (…) l’une des fonc­tions pri­mor­diales de cette presse-là est de détru­ire soit par l’attaque directe soit par la mise sous silence ceux qui conçoivent les choses autrement. En faisant appel à la pire tra­di­tion de la gauche « révo­lu­tion­naire », ces derniers sont vus comme des « dis­si­dents » ou comme des « traîtres » qui doivent faire l’objet de « purges ». Et ce, non seule­ment pour liss­er le paysage de gauche, mais aus­si, pour mon­tr­er aux autres intrépi­des le sort qui les attend si jamais ils déci­dent de se révolter ».

Une dénon­ci­a­tion qui ne dénoterait pas sous la plume d’un jour­nal­iste con­ser­va­teur et dont les ter­mes doivent réson­ner comme un glas aux oreilles de la rédac­tion de Libé qui n’en finit plus de s’en­fon­cer dans le marasme économique et les con­flits internes.

Voir notre dossier sur Libération

Crédit pho­to : Hen­ri­Dav­el via Wikimé­dia (cc)