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Lyon Capitale dénonce une violation du secret des sources

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5 novembre 2014

Temps de lecture : 2 minutes
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Lyon Capitale dénonce une violation du secret des sources

Temps de lecture : 2 minutes

Dans son dernier numéro, le magazine Lyon Capitale dénonce une « violation délibérée du secret des sources » dont aurait été victime l’un de ses journalistes.

Le 12 avril dernier, un jour­nal­iste du men­su­el assiste à une ren­con­tre avec 4 de ses « sources » et un témoin sous X dans le cadre d’une infor­ma­tion judi­ci­aire en cours. Le témoin en ques­tion affirme, selon Lyon Cap­i­tale, avoir été instru­men­tal­isé dans l’af­faire dite des « ripoux de Vénissieux » dans le but de com­pro­met­tre des policiers incriminés.

Le mag­a­zine explique que, ce jour-là, « une fila­ture a été organ­isée et des pho­togra­phies du ren­dez-vous ont été pris­es ». Selon le directeur de la pub­li­ca­tion, Didi­er Maïstro, les révéla­tions entre­pris­es par son jour­nal « dérangeaient » le juge d’in­struc­tion et le Directeur départe­men­tal de la Sécu­rité publique (DDSP) du Rhône.

Le 9 octo­bre, le jour­nal­iste est con­vo­qué au com­mis­sari­at de Villeur­banne et ses qua­tre « sources » sont placées en garde-à-vue. « Quand nous avons reçu la con­vo­ca­tion, nous sommes tombés des nues », a déclaré M. Maïs­to. Et d’a­jouter : « Face à ce genre de dérives, notre devoir est de dévoil­er les faits. Le secret des sources n’est pas une coquet­terie de journalistes. »

La con­vo­ca­tion du jour­nal­iste ain­si que la garde à vue de ses « sources » s’in­scrivent dans le cadre d’une enquête prélim­i­naire ouverte fin juin pour « vio­lences volon­taires avec prémédi­ta­tion sans ITT » com­mise sur le témoin cité plus haut. Selon le par­quet, cette enquête visait à déter­min­er si des pro­tag­o­nistes impliqués ou grav­i­tant autour du dossier avaient pu se livr­er à des « pres­sions pour l’amen­er à témoign­er dans un cer­tain sens ». « Il n’est pas ques­tion d’at­teinte à la con­fi­den­tial­ité des sources », a‑t-il assuré.

Et de pré­cis­er que « le jour­nal­iste a été enten­du d’ailleurs comme témoin, pour attester de la réal­ité de faits aux­quels il a assisté et non pour ses sources ».

Pour le moment, Lyon Cap­i­tale n’en­vis­age pas de porter plainte.