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Les Échos se penchent sur la presse de demain

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15 décembre 2012

Temps de lecture : 2 minutes
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Les Échos se penchent sur la presse de demain

Temps de lecture : 2 minutes

« Pour la première fois cette année, on passe plus de temps à s’informer sur internet qu’à la télévision ». C’est un constat sans appel qui a été dressé par Francis Morel, PDG du groupe Les Echos, dans son introduction à la conférence Médias 2012, organisée par son groupe de presse, le 11 décembre dernier.

Con­séquence directe de cette « hyper-con­nec­tion » des con­som­ma­teurs, la presse et la pub­lic­ité doivent s’adapter. Ain­si, « en 2013, les investisse­ments pub­lic­i­taires sur inter­net seront supérieurs à ceux de la presse », con­state Axel Ganz, gérant de la société de presse AG+J. Plusieurs évo­lu­tions ont donc été présen­tées par les inter­venants de ce colloque.

Pour le soci­o­logue Jean-Marie Charon, spé­cial­iste de la ques­tion, les groupes de presse se doivent d’être inno­vants, et doivent, par là même, renou­vel­er « la rela­tion entre jour­nal­istes et experts », ces derniers étant de plus en plus sol­lic­ités. En revanche, pour le directeur général du secteur numérique des Echos, Frédéric Fil­loux, c’est à la pub­lic­ité de s’amélior­er et de s’in­té­gr­er au con­tenu édi­to­r­i­al, en pro­posant moins de pub­lic­ité « tra­di­tion­nelle » et plus de « brand con­tent », autrement dit du con­tenu pro­duit directe­ment par une mar­que à des fins pub­lic­i­taires, celle-ci se trans­for­mant ain­si en quelque sorte en son pro­pre médium.

En bref, pour sur­vivre ou pour con­tin­uer à se dévelop­per, selon les points de vue, les groupes de presse sont de plus en plus for­cés de lier des « parte­nar­i­ats » avec des marques.

Source : Cor­re­spon­dance de la presse / www.lesechos-conferences.fr. Crédit pho­to : cap­ture d’écran LesÉchos.fr