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Le Vanity Fair français est arrivé : 93 pages de publicité

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27 juin 2013

Temps de lecture : 2 minutes
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Le Vanity Fair français est arrivé : 93 pages de publicité

Temps de lecture : 2 minutes

Hier, mercredi 26 juin, la référence de la presse magazine américaine, Vanity Fair, a fait son arrivée dans les kiosques français.

Ce nou­veau venu, dont Michel Denisot est le directeur de la rédac­tion, inquiète beau­coup ses con­cur­rents. Le marché pub­lic­i­taire lié aux mag­a­zines de mode est en effet l’un des seuls qui se main­ti­enne, et ce poids lourd pour­rait bien s’attribuer la part du lion. À titre d’exemple, le numéro de lance­ment, ven­du 2 euros, com­porte déjà 93 pages de pub­lic­ité. Selon cer­taines sources, les espaces seraient réservés jusqu’en décembre.

« Le marché s’af­fole parce qu’il voit débar­quer un con­cur­rent de poids dans une con­jonc­ture dif­fi­cile. (…) C’est une mar­que mon­di­ale, et cette dimen­sion est très impor­tante dans l’e­sprit des investis­seurs », déclare au Monde, Luciano Bosio, con­sul­tant médias. « Les annon­ceurs du luxe y sont allés sans même voir le pro­duit ! », souligne Véronique Pri­ou, direc­trice de l’achat presse chez Viva­ki. Les recettes pub­lic­i­taires peu­vent en effet représen­ter jusqu’à 80 % du chiffre d’af­faires selon les plans de Condé Nast, l’éditeur du magazine.

En par­al­lèle, quelques inter­ro­ga­tions pla­nent au-dessus du choix de Michel Denisot à la tête de la rédac­tion. Celui-ci qui a fait per­dre de la vitesse au « Grand Jour­nal » est-il l’homme de la situation ?

Le pre­mier numéro est tiré à 400 000 exem­plaires. L’ob­jec­tif de vente cette année est de 85 000 numéros et à terme de 100 000.

Voir aussi : La presse magazine est-elle en bonne santé ?

Crédit pho­to : mon­tage Ojim (cc)