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Le parquet de Paris ouvre une enquête préliminaire contre Valeurs Actuelles

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2 décembre 2015

Temps de lecture : 2 minutes
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Le parquet de Paris ouvre une enquête préliminaire contre Valeurs Actuelles

Temps de lecture : 2 minutes

Selon Le Monde, une enquête préliminaire a été ouverte vendredi 27 novembre par le parquet de Paris contre Valeurs Actuelles.

L’heb­do­madaire avait en effet ren­du compte dans sa dernière édi­tion, le 26 novem­bre dernier, de l’au­di­tion par la sous-direc­tion antiter­ror­iste d’un témoin clé de l’en­quête liée aux atten­tats de Paris. Pour ce faire, il avait pub­lié trois extraits fac-sim­ilé du procès ver­bal de l’au­di­tion de ce témoin que les enquê­teurs cher­chaient à protéger.

Le par­quet a ain­si ouvert une enquête dès le lende­main, en se bas­ant sur l’article 38 de la loi sur la lib­erté de la presse de 1881 selon lequel il est « inter­dit de pub­li­er les actes d’accusation et tous autres actes de procé­dure crim­inelle ou cor­rec­tion­nelle avant qu’ils aient été lus en audi­ence publique ». Cette enquête a été con­fiée à la brigade de répres­sion de la délin­quance con­tre la personne.

Depuis plusieurs mois, Valeurs Actuelles fait fig­ure, avec l’hebdomadaire Minute, d’ « enne­mi pub­lic numéro 1 » du gou­verne­ment dans le monde de la presse. Le 3 févri­er dernier, l’heb­do­madaire a été con­damné à 2 000 euros d’a­mende pour avoir représen­té une Mar­i­anne voilée en cou­ver­ture. En mars, il a écopé d’une autre amende, de 3 000 euros cette fois, pour « provo­ca­tion à la dis­crim­i­na­tion, la haine ou la vio­lence envers les Roms et diffama­tion » après une cou­ver­ture sur cette communauté.

Tout dernière­ment, le mag­a­zine a égale­ment été exclu de l’élar­gisse­ment des aides à la presse en rai­son des con­damna­tions précitées.