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Le « Français de souche » comme les médias l’aiment

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29 novembre 2014

Temps de lecture : < 1 minute
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Le « Français de souche » comme les médias l’aiment

Temps de lecture : < 1 minute

Si prompts à dénoncer l’utilisation du terme « Français de souche », certains médias n’ont désormais plus que ce mot à la bouche.

La rai­son en est sim­ple : il est util­isé pour soulign­er le pro­fil d’o­rig­ine (blanc et d’origine catholique ou athée) des Français con­ver­tis à l’is­lam par­tis faire le jihad en Syrie.

La Croix, Le Monde… n’hésitent ain­si plus à utilis­er ce terme, jugé « nauséabond » il n’y a pas si longtemps, et par­fois même sans utilis­er de guillemets, comme l’a souligné récem­ment Jean-Yves Le Gal­lou dans l’émis­sion « I‑Média » sur TV Lib­ertés.

« Les médias le recon­nais­sent parce que là il s’ag­it de met­tre en scène des Français de souche dans un mau­vais rôle, qui est celui de ter­ror­iste », explique le fon­da­teur de Polémia. Et s’il recon­naît une « vic­toire séman­tique » dans l’analyse de la réal­ité, ce dernier n’ou­blie pas que cela « illus­tre bien la mal­fai­sance des médias de l’oli­garchie car on nie cette expres­sion quand les Français sont des victimes ».

Pour con­clure, celui-ci remar­que même qu’« on n’a jamais autant util­isé le mot “Français” que pour par­ler de dji­hadistes ». Il y a des ter­mes qui ne trompent pas…

Crédit pho­to : DR