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Le Figaro victime collatérale des tensions russo-ukrainiennes

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23 novembre 2014

Temps de lecture : 2 minutes
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Le Figaro victime collatérale des tensions russo-ukrainiennes

Temps de lecture : 2 minutes

C’est connu depuis Sun-Tzu, la guerre ne se gagne pas qu’avec des opérations militaires, et Le Figaro vient d’en faire les frais.

En effet, le 14 novem­bre dernier, comme chaque week-end, lefigaro.fr met en ligne un sondage à l’in­ten­tion de ses lecteurs sur une ques­tion d’ac­tu­al­ité : « la France doit-elle livr­er le navire Mis­tral à la Russie ? »

Le lun­di suiv­ant, le jour­nal est con­traint d’an­non­cer : « Le Figaro n’a pas don­né les résul­tats de la ques­tion sur la livrai­son du Mis­tral à la Russie, en rai­son de fraudes ».

Les fraudes en ques­tion vien­nent d’Ukraine et de Russie. « En étu­di­ant le détail du traf­ic, con­tin­ue le jour­nal, nous avons con­staté d’im­por­tantes anom­alies, signes de fraude. Par exem­ple, une seule adresse IP (le numéro d’i­den­ti­fi­ca­tion d’un appareil infor­ma­tique) russe avait voté 23 000 fois ! Côté ukrainien, une autre IP total­i­sait 4300 votes à elle seule ». En bref, Russ­es et Ukrainiens se sont mobil­isés, cha­cun de leur côté pour influ­encer l’opin­ion française.

Ce n’est d’ailleurs pas la pre­mière fois que Le Figaro est vic­time d’une telle affaire. Au mois de juil­let dernier, tou­jours à l’oc­ca­sion d’un sondage sur une ques­tion rus­so-ukraini­enne, des appels au vote avaient été lancé depuis ces deux pays. A l’époque le jour­nal­iste con­clu­ait : « rien d’inédit, mais la guerre idéologique passe aus­si par là ».

Source : Le Figaro — Crédit pho­to : bernard­grua via Flickr (cc)