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Le CCIF envoie Ivan Rioufol devant la police judiciaire

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16 juin 2013

Temps de lecture : 2 minutes
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Le CCIF envoie Ivan Rioufol devant la police judiciaire

Temps de lecture : 2 minutes

Le journaliste du Figaro Ivan Rioufol a été convoqué par la police judiciaire suite à des propos tenus à la radio qui avaient suscité la réaction du CCIF.

« Pour la pre­mière fois de ma car­rière jour­nal­is­tique (débutée en 1976), j’ai reçu, same­di, une con­vo­ca­tion pour être enten­du par la Police Judi­ci­aire, suite à une plainte déposée par le Col­lec­tif con­tre l’islamophobie en France (CCIF) », a‑t-il réa­gi sur son blog.

« Je vais devoir répon­dre de pro­pos tenus le 15 novem­bre 2012 dans l’émission On refait le Monde, ani­mée par Marc-Olivi­er Fogiel, sur RTL égale­ment visé par la plainte, a‑t-il pour­suivi. Le CCIF, qui œuvre à l’islamisation des musul­mans, me reproche d’avoir cri­tiqué sa cam­pagne d’affichage : “Nous sommes la nation”. Il s’agit du détourne­ment du tableau de David, Le ser­ment du Jeu de Paume. Se sub­sti­tu­ant aux acteurs de la Révo­lu­tion française, l’image représente très majori­taire­ment des femmes voilés, des bar­bus, des enca­pu­chon­nés et des jeunes des cités. »

Et Rioufol de dénon­cer une atteinte à la lib­erté d’expression : « Avec sa plainte, le CCIF porte évidem­ment atteinte à l’élémentaire lib­erté d’expression. La lutte con­tre l’islamophobie dont il se réclame revient à inter­dire tout débat. (…) Inutile d’insister, j’imagine, sur l’extrême grav­ité de cette ten­ta­tive de pénalis­er l’esprit cri­tique, d’intimider des jour­nal­istes, de cen­sur­er des médias, de réin­tro­duire le délit de blasphème. »

En guise de con­clu­sion, le jour­nal­iste assure que ces ten­ta­tives d’intimidation ne le « fer­ont évidem­ment pas taire. Tout au contraire. »

Crédit pho­to : “Nous sommes la nation” cap­ture d’écran CCIF (DR)