Ojim.fr
Veille médias
Dossiers
Portraits
Infographies
Vidéos
Faire un don
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
Lagardère vend un tiers de ses titres

L’article que vous allez lire est gratuit. Mais il a un coût. Un article revient à 50 €, un portrait à 100 €, un dossier à 400 €. Notre indépendance repose sur vos dons. Après déduction fiscale un don de 100 € revient à 34 €. Merci de votre soutien, sans lui nous disparaîtrions.

19 octobre 2013

Temps de lecture : 2 minutes
Accueil | Veille médias | Lagardère vend un tiers de ses titres

Lagardère vend un tiers de ses titres

Temps de lecture : 2 minutes

La décision était attendue. Jeudi 17 octobre, la direction de Lagardère Active devait statuer sur l’avenir du groupe, et au passage, sceller le sort de ses journaux dont on redoutait une vente massive du côté des salariés.

Leurs craintes se sont désor­mais matéri­al­isées : le groupe a annon­cé, devant le comité d’en­tre­prise de HFA et celui de la régie du groupe, la vente de 10 titres, soit un tiers de ceux qu’il pos­sède. Ain­si le groupe va-t-il se sépar­er de Pre­mière, Psy­cholo­gies mag­a­zine, Auto Moto, Cam­pagne et Déco­ra­tion, Be, Le Jour­nal de la Mai­son, Mai­son & Travaux, Mon Jardin Ma mai­son, Union et Pariscope.

« Ces titres cédés sont de grande qual­ité, ils ont des équipes haute­ment pro­fes­sion­nelles. Mais Lagardère Active doit impéra­tive­ment resser­rer son porte­feuille pour con­cen­tr­er ses efforts d’in­vestisse­ment », s’est jus­ti­fié la direc­tion en met­tant en lumière « la rup­ture rad­i­cale provo­quée par le numérique », venant boule­vers­er ses activités.

Lagardère souhaite désor­mais se con­cen­tr­er sur ses mar­ques phares : Paris Match, Elle et Télé 7 jours. « Le choix de con­cen­tr­er nos forces sur nos vais­seaux ami­raux doit s’ac­com­pa­g­n­er d’une stratégie de développe­ment de ces mar­ques phare », a ajouté Denis Olivennes dans une let­tre aux salariés du groupe.

Con­cer­nant le reste de ses titres, la direc­tion a décidé de les organ­is­er en cinq pôles :

- Féminin haut de gamme : Elle, ses décli­naisons et ses licences à l’in­ter­na­tion­al ain­si que Art et Déco­ra­tion,

- Actu­al­ité : Le Jour­nal du Dimanche, Paris Match et Ver­sion Fémi­na,

- Grand pub­lic : France Dimanche, Ici Paris, Télé 7 Jours, Telé 7 Jeux,

- Diver­tisse­ment : Pub­lic et les sites T7J, Pluri­me­dia, TV Replay, Bil­letRe­duc, ain­si que les développe­ments numériques de Pre­mière et de Pariscope (dont seules les ver­sions papi­er sont à vendre),

- Famil­ial : Doc­tis­si­mo, Info Bébés, Parents.

La régie pub­lic­i­taire restera la même. Con­cer­nant les mag­a­zines qui ne trou­veront pas de repre­neurs, ils seront tout bon­nement fer­més. Près de 350 postes sont donc en sus­pens (10 % de l’effectif total du groupe). Pour ras­sur­er les salariés, Denis Olivennes a affir­mé que Lagardère allait met­tre en place un plan d’accompagnement « exem­plaire ».

Les salariés de Lagardère Active ont d’ores et déjà voté, le jour même, une grève générale qui débutera le lun­di 21 octobre.

Crédit pho­to : cap­ture d’écran site lagardere.com