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La militante politique Pascale Clark quitte France Inter

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18 mai 2016

Temps de lecture : 2 minutes
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La militante politique Pascale Clark quitte France Inter

Temps de lecture : 2 minutes

Après des années de militantisme politique, Pascale Clark a annoncé, sur Twitter, son départ de France Inter.

« Quand un cycle est ter­miné, il faut s’en ren­dre compte. La fin de l’histoire a eu lieu l’an dernier, et cette année-ci a été une année de tran­si­tion, à tous points de vue. C’était un peu spé­cial, hon­nête­ment », a‑t-elle expliqué à Téléra­ma. De 2011 à 2013, elle assur­ait sur les ondes de France Inter l’in­ter­view de la mati­nale, à 7h50.

Elle avait ensuite présen­tée « A’live » jusqu’en 2015, une émis­sion dont on ne retien­dra que la polémique entourant le non-renou­velle­ment de sa carte de presse. En effet, à cette époque, la CCIJP avait con­sid­éré que cette émis­sion « n’était pas de nature jour­nal­is­tique, con­traire­ment à “Comme on nous par­le” [la précé­dente] ». Depuis, Clark présen­tait « Mak­ing of » le same­di à 22 heures, un pro­gramme réal­isé « sans moyens ».

La jour­nal­iste se pré­pare désor­mais à « de nou­velles aven­tures ». Avec Can­dice Mar­chal et d’autres jour­nal­istes radio, elle mijote un pro­jet numérique, Box­Sons, dont le but est de « traiter l’ac­tu­al­ité par le son ».

« Nous voulons écouter ce pays, qui n’est pas comme on nous dit qu’il est. Nous voulons don­ner la parole aux gens autrement que dans des moments hys­tériques, où ils s’expriment, peut-être, mais ne par­lent pas vrai­ment d’eux », a‑t-elle annon­cé. Un comble pour une jour­nal­iste qui a tou­jours fait preuve au pire d’hys­térie, au mieux de mépris envers toute per­son­nal­ité de droite ou d’« extrême-droite » qu’elle interrogeait.

Marine Le Pen, Louis Alliot ou encore Robert Ménard en ont d’ailleurs sans doute gardé un sou­venir amer. Hen­ri Guaino égale­ment, qui avait déclaré, le 24 avril 2012 : « Je me suis déjà far­ci madame Clark avec son inter­view… La façon dont elle fait ses inter­views … elle dit qu’elle est jour­nal­iste, non, elle est mil­i­tante poli­tique, elle devrait s’inscrire dans un par­ti et aller faire des meetings. »

Mal­heureuse­ment pour le jour­nal­isme et la déon­tolo­gie, Mme Clark n’est pas prête d’ar­rêter le métier…

Voir notre portrait de Pascale Clark