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La journaliste politique Valérie Trierweiler juge les ministres du gouvernement Ayrault…

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14 septembre 2014

Temps de lecture : < 1 minute
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La journaliste politique Valérie Trierweiler juge les ministres du gouvernement Ayrault…

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Extrait de son récit “Merci pour le moment”.

« Quelques jours après l’élection, je m’envole aux côtés du Prési­dent pour Wash­ing­ton. En mon­tant dans l’avion prési­den­tiel, je décou­vre ce que la presse a appelé « Air Sarkozy » : une grande cham­bre, une salle de bains, un bureau pour le Prési­dent et une salle de réu­nion ou de déje­uner. Onze à table. La plu­part du temps les min­istres, ain­si que le général Puga, chef d’état-major et Paul-Jean Ortiz, con­seiller diplo­ma­tique, mal­heureuse­ment décédé depuis. Deux hommes de grande valeur. En dehors de Lau­rent Fabius, il ne faut pas être expert pour com­pren­dre que la plu­part des nou­veaux min­istres n’ont pas le niveau. Je suis affligée de ce que j’entends. Je les observe en silence, en me deman­dant com­ment tel ou tel a pu être nom­mé min­istre. Équili­bre de courant, équili­bre de sexe, équili­bre région­al ou de par­ti. Peu sont là pour leur com­pé­tence. Cela crève les yeux de l’ancienne jour­nal­iste poli­tique que je suis tou­jours au fond de moi. La presse cri­tique leur ama­teurisme. Si j’étais tou­jours au ser­vice poli­tique de Match, écrirais-je autre chose ? Mais je me tais. » (p.96)

Crédit pho­to : ifpo via Flickr (cc)