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La faute de Libé : Demorand se justifie, puis s’excuse

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14 avril 2013

Temps de lecture : 3 minutes
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La faute de Libé : Demorand se justifie, puis s’excuse

Temps de lecture : 3 minutes

Couvert de critiques suite à la Une de son journal relayant une rumeur sur Laurent Fabius, Nicolas Demorand s’est justifié ce mardi 9 avril dans les colonnes de Libération.

La faute de Libé : Demorand se justifie, puis s’excuse

© Mila­dy de Win­ter pour l’OJIM

Libé avait, ce lun­di, fait sa une sur une rumeur, et son démen­ti, attribuant un compte suisse à Lau­rent Fabius, actuel min­istre des Affaires étrangères. Sujet à de nom­breuses cri­tiques, notam­ment de Medi­a­part, le patron du jour­nal s’est feint d’un arti­cle pour jus­ti­fi­er son choix. Con­sid­érant cette rumeur comme « un fait poli­tique majeur », Demor­and a estimé que « si Libéra­tion a donc fait le choix de pub­li­er le nom de Lau­rent Fabius et don­né la parole à son avo­cat, c’est tout sim­ple­ment pour partager avec ses lecteurs les infor­ma­tions en notre pos­ses­sion à l’instant où le jour­nal part à l’imprimerie ».

« Com­ment une rumeur a pu devenir, l’espace d’un week-end, un motif d’affolement pour l’exécutif et, à ce titre, un fait poli­tique majeur ? C’est la seule ques­tion à laque­lle Libéra­tion entendait répon­dre dans son édi­tion d’hier », ajoute-t-il avant de con­clure : « De l’incompréhension a pour­tant accueil­li notre tra­vail, que ce soit à l’intérieur du jour­nal ou à l’extérieur. Nous en prenons évidem­ment notre part : un mes­sage mal reçu pose à son émet­teur des ques­tions aux­quelles il se doit de répon­dre, afin de lever doutes et ambigüités sur sa démarche. C’est chose faite. »

Un dis­cours à met­tre en par­al­lèle avec celui, tenu par ce même Demor­and, en 2008 à @rrêt sur Image. Inter­rogé à pro­pos de bruits lais­sant croire que son arrivée à France 2 était due à l’intervention de Nico­las Sarkozy, il dis­ait alors : « Ce sont des échos et des rumeurs qui sont imprimés comme des vérités, les gens les repren­nent le lende­main, sans avoir fait l’enquête. »

Le 11 avril, Demor­and a du reste fini par s’excuser « à titre per­son­nel » : « Que les lecteurs de Libéra­tion ayant été choqués par l’édition du 8 avril reçoivent ici mes excus­es les plus sincères », écrivait-il dans la rubrique « A nos lecteurs ».

Crédit pho­to : Matthieu Riegler via Flickr (cc)

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