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Journalistes tués en 2015 : la France en troisième position

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4 janvier 2016

Temps de lecture : 2 minutes
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Journalistes tués en 2015 : la France en troisième position

Temps de lecture : 2 minutes

C’est un classement peu habituel que nous propose cette année l’association Reporters sans frontières.

Dans le bilan annuel des jour­nal­istes tués à tra­vers le monde en 2015, la France se place en effet en troisième posi­tion de ce triste classe­ment. Avec 8 jour­nal­istes tués lors de l’at­taque con­tre Char­lie Heb­do, le 7 jan­vi­er, la France est ain­si juste der­rière l’I­rak et la Syrie, où 9 jour­nal­istes ont été tués. Cette attaque « par­ticipe à l’in­ver­sion de la ten­dance de 2014 où deux tiers des reporters tués dans le monde l’avaient été en zones de con­flits. Cette année, au con­traire, deux tiers des jour­nal­istes tués l’ont été en temps de paix », a pré­cisé l’organisation.

En tout, 67 jour­nal­istes ont été abat­tus dans le monde en rai­son de leur pro­fes­sion, aux­quels s’a­joutent 27 « jour­nal­istes-citoyens » et 7 col­lab­o­ra­teurs de médias. Un bilan qua­si-sta­ble : en 2014, 66 jour­nal­istes avaient été tués. En revanche, en inclu­ant les « morts sus­pectes », RSF porte le chiffre pour 2015 à 110 tués. « Cette sit­u­a­tion préoc­cu­pante est imputable à une vio­lence délibérée con­tre les jour­nal­istes, et témoigne de l’échec des ini­tia­tives en faveur de leur pro­tec­tion », explique RSF.

Et de pour­suiv­re en jugeant qu’il est « impératif de met­tre en place un mécan­isme con­cret pour l’ap­pli­ca­tion du droit inter­na­tion­al sur la pro­tec­tion des jour­nal­istes. Aujour­d’hui, des groupes non éta­tiques per­pètrent des exac­tions ciblées con­tre eux, tan­dis que de trop nom­breux États ne respectent pas leurs oblig­a­tions ». Face à cela et à « l’im­punité des crimes com­mis con­tre les jour­nal­istes dans de nom­breuses régions du monde », l’or­gan­i­sa­tion réclame la nom­i­na­tion « sans tarder d’un représen­tant spé­cial pour la pro­tec­tion des jour­nal­istes auprès du secré­taire général des Nations Unies ».