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Indonésie : ouverture du procès des deux journalistes français

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22 octobre 2014

Temps de lecture : 2 minutes
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Indonésie : ouverture du procès des deux journalistes français

Temps de lecture : 2 minutes

Thomas Dandois et Valentine Bourrat, les deux journalistes français arrêtés en Indonésie, ont vu leur procès s’ouvrir ce lundi 20 octobre devant un tribunal de Papouasie.

Ces derniers avaient été arrêtés le 6 août pour avoir effec­tué un reportage pour Arte sans autori­sa­tion sur des rebelles séparatistes de Papouasie. Aujour­d’hui, ils sont jugés pour « usage abusif de visa d’en­trée ». En effet, les deux jour­nal­istes étaient entrés en Indonésie avec un visa touris­tique plutôt qu’un visa de jour­nal­iste avec autorisation.

« Les deux prévenus savaient qu’ils n’avaient pas le droit d’u­tilis­er un visa de touriste pour effectuer des activ­ités jour­nal­is­tiques en Indonésie, et qu’ils devaient obtenir un per­mis jour­nal­is­tique du gou­verne­ment indonésien », a rap­pelé le pro­cureur Sukanda.

De son côté, l’ONG Human rights watch a accusé les autorités indonési­ennes de « faire obsta­cle à toute cou­ver­ture médi­a­tique indépen­dante de la province de Papouasie » en exigeant des autori­sa­tions spé­ciales qui sont rarement accordées aux jour­nal­istes, et que ceux qui en obte­naient une étaient « sys­té­ma­tique­ment suiv­is de près ». « La chape de plomb posée par le gou­verne­ment indonésien sur la cou­ver­ture médi­a­tique de la Papouasie a pour résul­tat que pour les étrangers, faire du jour­nal­isme dans la province est con­sid­éré comme une activ­ité crim­inelle », a ajouté HRW.

Du côté de la défense des jour­nal­istes, ont estime que l’acte d’ac­cu­sa­tion de « seule­ment deux pages » n’est « pas sérieux » et on espère une expul­sion au plus vite. Les deux reporters risquent, selon la loi indonési­enne, une peine pou­vant aller jusqu’à 5 ans d’emprisonnement.

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