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<span class="dquo">«</span> Impartialité » des journalistes : le CSA répond à Marine Le Pen

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23 mars 2015

Temps de lecture : 2 minutes
Accueil | Veille médias | « Impartialité » des journalistes : le CSA répond à Marine Le Pen

« Impartialité » des journalistes : le CSA répond à Marine Le Pen

Temps de lecture : 2 minutes

Suite à plusieurs plaintes auprès du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel concernant le traitement du Front national par certains journalistes, les Sages ont répondu à Marine Le Pen.

Dernière­ment, la prési­dente du Front Nation­al avait déposé plainte auprès du CSA con­tre Michel Mom­pon­tet, un jour­nal­iste de France 2 qu’elle accu­sait de mul­ti­ples déra­pages à l’encontre de son par­ti. Quelques jours plus tard, elle adres­sait une let­tre ouverte au Con­seil pour se plain­dre de la mau­vaise image du FN véhiculée dans l’émis­sion du 14 mars de Lau­rent Ruquier. Au cours de cette émis­sion que l’an­i­ma­teur avait dit « regret­ter » le fait d’avoir don­né la parole à Éric Zem­mour pen­dant 5 ans et d’avoir ain­si « par­ticipé à la banal­i­sa­tion de ces idées-là ».

En pleine péri­ode élec­torale, Ruquier avait alors enchaîné en com­men­tant les mul­ti­ples déra­pages com­mis par des can­di­dats FN aux départe­men­tales. Dans sa let­tre ouverte, Marine Le Pen a ain­si dénon­cé un « fes­ti­val de diffama­tions et d’in­jures con­tre le Front nation­al ». Et celle-ci de deman­der au CSA de « rap­pel­er aux directeurs de chaînes de télévi­sion, spé­ciale­ment à celles du ser­vice pub­lic, qu’au moins pen­dant le temps offi­ciel d’une cam­pagne élec­torale, ils doivent ten­ter de mon­tr­er le vis­age de l’équili­bre et de l’impartialité ».

Très réac­t­if, le con­seil a étudié la ques­tion dans la semaine et, sans sur­prise, « n’a pas relevé que les pro­pos tenus ou cités à cette occa­sion par l’an­i­ma­teur de l’émis­sion ou les invités présents sur le plateau avaient con­duit à ce qu’il soit dérogé à ces obligations ».

« Le Con­seil a indiqué à Mme Le Pen que si elle esti­mait que les pro­pos tenus au cours de l’émis­sion com­por­taient un car­ac­tère injurieux ou diffam­a­toire à l’en­con­tre du Front Nation­al, il lui apparte­nait de saisir la juri­dic­tion judi­ci­aire », con­clut-il.

Crédit pho­to : remi­jdn via Flickr (cc)