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Immigration : le syndicat des journalistes britanniques dresse une liste des termes à éviter

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3 juin 2014

Temps de lecture : 2 minutes
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Immigration : le syndicat des journalistes britanniques dresse une liste des termes à éviter

Temps de lecture : 2 minutes

Dans une note publiée récemment, le syndicat des journalistes du Royaume-Uni (NUJ) appelle la profession à la prudence quant à l’utilisation de termes liés à l’origine, la race ou plus généralement à l’immigration.

Ain­si, le NUJ prévient : « N’employez pas de ter­mes tels que “faux” deman­deur d’asile, ou deman­deur d’asile “bidon”, ou immi­gré “illé­gal” ou “clan­des­tin”. Préférez deman­deur d’asile “refusé” ou “débouté”. Pour les per­son­nes dont le visa a expiré, le terme le plus juste sera “sans papiers” ou en séjour “irréguli­er”. » Ailleurs, de grands jour­naux comme le Los Ange­les Times ou encore l’a­gence Asso­ci­at­ed Press recom­man­dent égale­ment d’éviter le terme « immi­grant illégal ».

Mais le Nation­al Union of Jour­nal­ists ne s’ar­rête pas là. Celui-ci estime que « les atti­tudes racistes et la mon­tée des par­tis d’extrême droite con­stituent une men­ace pour la démoc­ra­tie, les droits des organ­i­sa­tions syn­di­cales, des médias libres et l’égalité raciale ». Il revient ain­si aux jour­nal­istes la « respon­s­abil­ité » de « met­tre fin au racisme exprimé dans les médias ».

Con­cer­nant tout ce qui touche à l’o­rig­ine ou à la race, des direc­tives claires sont for­mulées. Par exem­ple, le NUJ recom­mande : « Ne men­tion­nez jamais la race d’une per­son­ne sauf si l’information est per­ti­nente. » Et pour encour­ager les jour­nal­istes à la neu­tral­ité, le syn­di­cat leur demande de s’in­ter­roger : « Véri­fiez bien : auriez-vous men­tion­né la race si la per­son­ne était blanche ? »

Les jour­nal­istes bri­tan­niques devront aus­si « éviter les mots qui sont aujourd’hui con­sid­érés comme offen­sants. Deman­dez aux gens com­ment ils se définis­sent. Véri­fiez si une per­son­ne s’identifie comme métisse ou noire ». Enfin, ces derniers ont l’in­ter­dic­tion d’u­tilis­er des « ter­mes émo­tion­nelle­ment chargés ou com­por­tant un juge­ment de valeur, tels que “inva­sion” d’immigrés ».

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