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<span class="dquo">«</span> Il faut repérer et traiter ceux qui ne sont pas Charlie »

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16 janvier 2015

Temps de lecture : 2 minutes
Accueil | Veille médias | « Il faut repérer et traiter ceux qui ne sont pas Charlie »

« Il faut repérer et traiter ceux qui ne sont pas Charlie »

Temps de lecture : 2 minutes

La liberté d’expression et d’opinion, ça ne fonctionne (souvent) que dans un sens.

Inter­rogée dans le jour­nal d’Élise Lucet sur France 2, Nathalie Saint-Cricq a désigné la nou­velle cible pri­or­i­taire de la République en dan­ger : « ceux qui ne sont pas Char­lie. » « Il ne faut pas faire preuve d’angélisme. C’est juste­ment ceux qui “ne sont pas Char­lie” qu’il faut repér­er », a expliqué la respon­s­able du ser­vice poli­tique de la chaîne.

De prime abord, on pour­rait penser qu’il s’ag­it là des per­son­nes sou­tenant l’acte des ter­ror­istes. Que nen­ni ! Pour Nathalie Saint-Cricq que les événe­ments ont ren­du légère­ment stal­in­i­enne, il ne s’ag­it ni plus ni moins que de « ceux qui, dans cer­tains étab­lisse­ments sco­laires, ont refusé la minute de silence, ceux qui bal­an­cent sur les réseaux soci­aux et ceux qui ne voient pas en quoi ce com­bat est le leur ». Rien que ça !

« Et bien ce sont eux que nous devons repér­er, traiter, inté­gr­er ou réin­té­gr­er à la com­mu­nauté nationale, et là l’é­cole et les poli­tiques ont une lourde respon­s­abil­ité », a‑t-elle pour­suivi, à deux doigts de prôn­er la réou­ver­ture des goulags en direct sur le ser­vice public.

Les hommes poli­tiques désireux de laiss­er s’in­staller une dérive sécu­ri­taire peu­vent dormir tran­quilles : cer­tains jour­nal­istes sont là pour faire le tra­vail à leur place.

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