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Hyper Casher : le journaliste Dominique Rizet reconnaît ses erreurs

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12 janvier 2016

Temps de lecture : 2 minutes
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Hyper Casher : le journaliste Dominique Rizet reconnaît ses erreurs

Temps de lecture : 2 minutes

« Le jour où je vais expliquer ce qui s’est passé, tout le monde va se sentir complètement con. »

Ain­si s’é­tait exprimé Dominique Rizet, jour­nal­iste police-jus­tice de BFMTV, après la polémique qui avait suivi son erreur com­mise en direct lors de la prise d’o­tage de l’Hy­per Cash­er.

Un an après les faits, il fait son mea cul­pa et revient sur cet épisode qui, finale­ment, n’au­ra délivré aucun secret sus­cep­ti­ble de faire pass­er qui que ce soit pour un con… En jan­vi­er dernier, en pleine prise d’o­tage de l’Hy­per Cash­er de la porte de Vin­cennes, le jour­nal­iste avait dévoilé en direct la posi­tion des otages dans la cham­bre froide de l’établissement.

Une révéla­tion qui aurait pu met­tre sérieuse­ment en dan­ger la vie de ces derniers, alors que Coulibaly était juste­ment à l’é­coute des médias d’in­for­ma­tion en con­tinu. Face à la polémique, il s’é­tait défendu en arguant qu’il avait reçu l’au­tori­sa­tion de divulguer cette infor­ma­tion, affir­ma­tion démen­tie par le RAID. « C’est une infor­ma­tion que j’avais. Au moment où je le dis, j’ai une garantie. Quelqu’un me dit ça ne risque rien, c’est secure », avait-il déclaré.

Sur le plateau de l’émis­sion « Le Tube » sur Canal+, celui-ci explique désor­mais que « cette faute (le) hante ». Quelques mois après les faits, il s’é­tait déjà excusé pour cette erreur. Aujour­d’hui, il revient sur les événe­ments avec regret : « J’ai fait 60 heures d’an­tenne en 72 heures, mais c’est parce que j’ai bien voulu le faire, parce que les infos je les avais. J’en avais même dix fois plus. J’avais tout en temps réel. Je m’en veux parce que la page d’écri­t­ure était belle, et juste arrivé à la fin, j’ai fait une grosse tache. Donc je peux refer­mer le cahier. »

Dernière­ment, un accord a été trou­vé entre les otages, qui avaient porté plainte, et BFMTV. De plus, la chaîne a ver­sé 60 000 euros au Fonds social juif unifié en guise d’ex­cus­es… Pour Dominique Rizet, « c’est une res­pi­ra­tion, une libération ».