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France Télévisions : 200 salariés fichés clandestinement attaquent

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14 janvier 2016

Temps de lecture : 2 minutes
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France Télévisions : 200 salariés fichés clandestinement attaquent

Temps de lecture : 2 minutes

Réclamant le droit d’avoir accès à leur fiche d’évaluation réalisée clandestinement par la direction de France Télévisions, plus de 200 salariés du groupe public ont saisi le conseil des prud’hommes.

Lancées en avril 2014, les grilles d’é­val­u­a­tion des salariés, con­sid­érées comme un fichage illé­gal, avaient été révélées en sep­tem­bre 2015 par Le Canard Enchaîné et Médi­a­part. Del­phine Ernotte, prési­dente de France Télévi­sions, avait alors recon­nu une « erreur » (bien que celle-ci fût établie sous le man­dat de son prédécesseur) et avait promis de détru­ire ces fich­es et d’a­ban­don­ner la démarche d’évaluation.

La jus­tice a cepen­dant inter­dit au groupe pub­lic de détru­ire ces doc­u­ments. Ain­si, les salariés ont ten­té d’obtenir leur fiche indi­vidu­elle, ce qui a été refusé le 13 jan­vi­er dernier. Face à ce refus, 200 d’en­tre eux, soutenus par la CFDT, le SNJ, la CGC et SUD, ont décidé de pour­suiv­re l’af­faire en justice.

« Nous n’acceptons pas de con­sid­ér­er qu’il ne s’est rien passé. Ce fichage, illicite dans son principe, a nour­ri la sus­pi­cion générale des salariés à l’égard de leur encadrement. Cette dégra­da­tion de la rela­tion de con­fi­ance au sein des équipes ne peut être réparée que dans la trans­parence », lit-on dans le com­mu­niqué de la Société nation­al des journalistes.

De son côté, la direc­tion de France Télévi­sions a rap­pelé qu’« un accord a été con­clu en octo­bre 2015 avec une par­tie des organ­i­sa­tions syn­di­cales représen­ta­tives au sein de l’entreprise afin de pré­cis­er les con­di­tions dans lesquelles des resti­tu­tions d’évaluation pou­vaient être organ­isées auprès des salariés con­cernés. Depuis, comme elle s’y était engagée, la direc­tion a présen­té aux organ­i­sa­tions syn­di­cales un dis­posi­tif amé­nagé d’entretien annuel, actuelle­ment en cours de dis­cus­sion devant les instances de représen­ta­tion du personnel. »

Crédit pho­to : DR