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France 2 fait de la «publicité clandestine» pour ses journalistes

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12 octobre 2013

Temps de lecture : 2 minutes
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France 2 fait de la «publicité clandestine» pour ses journalistes

Temps de lecture : 2 minutes

France Télévisions vient d’être mis en demeure par le Conseil supérieur de l’audiovisuel suite à plusieurs publicités clandestines pour les ouvrages de ses journalistes et animateurs.

Tout d’abord, le 14 juil­let 2013, lors de l’émis­sion « Stade 2 », « un ouvrage écrit par l’un des jour­nal­istes sportifs de la chaîne a été présen­té ». « Cet ouvrage, dont la cou­ver­ture a été visu­al­isée à plusieurs repris­es, a ain­si béné­fi­cié d’une pro­mo­tion appuyée, accom­pa­g­née de l’indication de son prix et de son édi­teur, en mécon­nais­sance de l’article 9 du décret du 27 mars 1992 qui pro­hibe la pub­lic­ité clan­des­tine », affirme le CSA.

D’autre part, le dernier livre de Gérard Holtz (qui tra­vaille au ser­vice sport de France Télévi­sions) sur Les 100 his­toires de légende du Tour de France était présen­té lors du jour­nal de 13h du 30 juin 2013 en la présence du jour­nal­iste. Le CSA estime qu’il l’a été « d’une manière lauda­tive avec visu­al­i­sa­tion de la cou­ver­ture et d’images d’archives illus­trant les exem­ples tirés du livre ».

Enfin, lors du jour­nal de 20h du 7 juil­let 2013, Lau­rent Ruquier était invité pour évo­quer sa car­rière et par­ler de son dernier livre, On préfère encore en rire. « Au cours de l’entretien, cet ouvrage, dont la cou­ver­ture a été visu­al­isée à l’écran à qua­tre repris­es, a fait l’objet d’indications détail­lées por­tant sur son titre, son édi­teur et sa date de sor­tie en librairie », relève le Conseil.

Et le CSA de con­clure : « S’il est pos­si­ble de faire inter­venir des per­son­nal­ités afin de présen­ter des biens ou des ser­vices qu’elles ont con­tribué à éla­bor­er, cette pra­tique doit s’exercer sans com­plai­sance, sous peine de relever de la pub­lic­ité clan­des­tine pro­hibée par l’article 9 du décret du 27 mars 1992. »

Voir le portrait que l’Ojim
a consacré à Laurent Ruquier

Crédit pho­to : DR