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États-Unis : la police ne trouve aucune trace du viol collectif évoqué par Rolling Stone

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27 mars 2015

Temps de lecture : 2 minutes
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États-Unis : la police ne trouve aucune trace du viol collectif évoqué par Rolling Stone

Temps de lecture : 2 minutes

En novembre 2014, le magazine américain Rolling Stone publiait un long papier traitant d’un viol collectif qu’aurait subi une ancienne étudiante dans une fraternité de l’université de Virginie.

Cet arti­cle de 9 000 mots, qui recueil­lait le témoignage de la jeune femme, avait alors déclenché une polémique nationale, provo­qué une vague de man­i­fes­ta­tions étu­di­antes et entraîné la sus­pen­sion des fra­ter­nités de l’u­ni­ver­sité. Cepen­dant, le réc­it avait été rapi­de­ment mis en doute par d’autres jour­naux dont le Wash­ing­ton Post, qui rap­pelait que l’ar­ti­cle de Rolling Stone ne se fondait que sur un sim­ple témoignage.

La fra­ter­nité Phi Kap­pa Psi avait quant à elle réfuté en bloc les accu­sa­tions, assur­ant n’avoir jamais organ­isé de fête le week-end évo­qué par la jeune femme.

Quoi qu’il en soit, après une enquête de 5 mois, la police de Vir­ginie s’est dite inca­pable de con­firmer ce viol sup­posé. Tim­o­thy Lon­go, le chef de la police de Char­lottesville a ain­si indiqué lors d’une con­férence de presse que la police « ne pou­vait con­clure qu’un inci­dent a eu lieu dans la fra­ter­nité Phi Kap­pa Psi ou une quel­conque autre fraternité ».

Et d’a­jouter : « Cela ne veut pas dire que quelque chose de ter­ri­ble n’est pas arrivé à Jack­ie, nous n’avons sim­ple­ment pas été capa­bles de réu­nir suff­isam­ment de faits pour le déterminer. »