Ojim.fr
Veille médias
Dossiers
Portraits
Infographies
Vidéos
Faire un don
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
Charlie Hebdo au fond du trou

L’article que vous allez lire est gratuit. Mais il a un coût. Un article revient à 50 €, un portrait à 100 €, un dossier à 400 €. Notre indépendance repose sur vos dons. Après déduction fiscale un don de 100 € revient à 34 €. Merci de votre soutien, sans lui nous disparaîtrions.

5 novembre 2014

Temps de lecture : 2 minutes
Accueil | Veille médias | Charlie Hebdo au fond du trou

Charlie Hebdo au fond du trou

Temps de lecture : 2 minutes

Dans un appel à ses lecteurs, Charlie Hebdo affirme être en danger et demande de l’aide.

« On a beau être économes, bricoleurs et débrouil­lards, il est devenu dif­fi­cile pour nous de résis­ter à ce qu’on appelle depuis trop longtemps la “crise de la presse”, qui engloutit peu à peu les titres imprimés sur du bon vieux papi­er. Une crise qui a été provo­quée ou en tout cas aggravée par la presse elle-même », écrit l’heb­do­madaire satirique.

Et de pour­suiv­re: « Des édi­teurs de presse qui se finan­cent avec la pub ont trou­vé malin de met­tre gra­tu­ite­ment le con­tenu de leur pub­li­ca­tion sur le Net. La pub devait pay­er le jour­nal. » Mais pour Char­lie Heb­do, « la pub sur le Net paie que dalle ou pas assez, du coup les édi­tions numériques devi­en­nent toutes peu à peu payantes. Les lecteurs, à qui on a fait croire que l’in­for­ma­tion pou­vait être gra­tu­ite, rechig­nent à débours­er quelques cen­times pour lire ce qu’ils ont pris l’habi­tude de lire gra­tu­ite­ment. Entre-temps, les marchands de jour­naux, con­cur­rencés déloyale­ment par les édi­tions numériques gra­tu­ites, ont mis la clé sous la porte… »

« Moins on vend de jour­naux, plus ils coû­tent cher à fab­ri­quer et à dis­tribuer, alors on aug­mente leur prix », ajoute le jour­nal, qui évoque égale­ment la crise économique comme rai­son de la baisse des ventes. « Les ventes ne cou­vrent plus le coût de fab­ri­ca­tion du jour­nal, sa via­bil­ité est men­acée. Il n’est pas ques­tion pour nous d’aug­menter le prix de vente de Char­lie, et pour­tant il faut qu’on trou­ve rapi­de­ment les moyens de con­tin­uer à exis­ter sans dépen­dre d’ac­tion­naires extérieurs ou de l’at­taque de ban­ques », peut-on lire avant que le com­mu­niqué ne se ter­mine par un appel aux dons.

Au moins, Char­lie Heb­do n’au­ra que la crise de la presse à déplor­er. De l’autre côté de l’échiquier jour­nal­is­tique, le jour­nal Minute par exem­ple doit égale­ment subir les per­sé­cu­tions judi­ci­aires en tout genre et n’au­ra, lui, pas la chance de L’Hu­man­ité de voir l’Assem­blée nationale annuler ses dettes pour lui venir en aide.

Vidéos à la une

Derniers portraits ajoutés