Ojim.fr
Veille médias
Dossiers
Portraits
Infographies
Vidéos
Faire un don
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
Challenges : Perdriel songe à sa succession

L’article que vous allez lire est gratuit. Mais il a un coût. Un article revient à 50 €, un portrait à 100 €, un dossier à 400 €. Notre indépendance repose sur vos dons. Après déduction fiscale un don de 100 € revient à 34 €. Merci de votre soutien, sans lui nous disparaîtrions.

27 mars 2016

Temps de lecture : 2 minutes
Accueil | Veille médias | Challenges : Perdriel songe à sa succession

Challenges : Perdriel songe à sa succession

Temps de lecture : 2 minutes

À bientôt 90 ans, Claude Perdriel, propriétaire de l’hebdomadaire Challenges et du mensuel Science & avenir, aimerait bien trouver une solution pérenne pour son groupe de presse, lequel est mal en point. Il serait en train de mettre en place sa succession. Sa femme Bénédicte, un temps pressentie, aurait finalement décliné la reprise du groupe.

Si offi­cielle­ment, il n’y a rien à voir dans l’im­meu­ble de la rue Bosquet à Paris sep­tième, où sont hébergés les deux titres, les dis­cus­sions avec des action­naires minori­taires voire des repre­neurs éventuels auraient démar­ré. Le groupe Les Échos, qui a démen­ti, aurait notam­ment été approché par l’an­cien patron de L’Obs. À cet égard, Claude Per­driel, qui a ven­du son ancien groupe au Monde, serait brouil­lé avec ses action­naires, Xavier Niel en pre­mier lieu. Par­mi les griefs reprochés au Monde, à qui Chal­lenges sous-traite sa pub­lic­ité et le sup­port infor­ma­tique, des presta­tions jugées peu sat­is­faisantes. Challenges.fr aurait notam­ment vu son audi­ence reculer de plus de 30% en févri­er pour cette raison.

L’ar­rivée d’un “parte­naire” est cen­sée per­me­t­tre à Chal­lenges de financer un développe­ment numérique encore mar­gin­al. Aux plans de la dif­fu­sion mais aus­si de la pub­lic­ité, le dig­i­tal n’a représen­té que moins de 5% des recettes totales (22 mil­lions d’eu­ros) en 2015. Franchir un nou­veau cap en la matière néces­sit­erait de lourds investisse­ments que Per­driel ne veut (peut ?) plus assumer seul.

Sa suc­ces­sion prochaine, les néces­sités d’in­vestisse­ment mais aus­si les dif­fi­cultés économiques de Chal­lenges poussent Per­driel à trou­ver rapi­de­ment des solu­tions. Après avoir per­du plus de deux mil­lions d’eu­ros en 2014, l’heb­do­madaire aurait con­nu un déficit encore accru l’an­née dernière. Chal­lenges, qui a vu sa dif­fu­sion baiss­er de plus de 10% l’an­née dernière (187 000 exem­plaires), pour­rait être con­traint, à plus ou moins court terme, d’al­léger sa masse salar­i­ale. Une don­née for­cé­ment prise en compte dans les approches et les négo­ci­a­tions en cours.

Crédit pho­to : Le Figaro / le.buzz.media